samedi, mai 4

Etat de siège au Nord-Kivu et Ituri : quel avenir une année après?

L’état de siège, le régime spécial instauré depuis le 6 mai 2021 par le chef de l’Etat Congolais Felix Tshisekedi, pour restaurer l’autorité de l’Etat dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri en proie à l’insécurité, totalise une année vendredi 6 mai 2022. L’efficacité de ce régimespécial n’a pas convaincu tout le monde.

De la population locale, en passant par les politiques des tendances confondues jusqu’aux dirigeants, les avis restent divergents.
Une table ronde sur l’avenir de cette mesure spéciale sera bientôt organisée en RDC.

C’est ce qui est ressortis mercredi 4 mai 2022, de la réunion élargie au premier ministre et quelques membres du gouvernement, les caucus des députés nationaux du Nord-Kivu et de l’Ituri et des officiers des forces armées de la RD Congo et de la Police nationale Congolaise, présidée par le Président de la Républiqueà la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa.

Il était question de faire au chef de l’Etat, un rapport détaillé de la récente mission effectuée par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde dans ces deux provinces sous l’état de siège.

L’initiative de la convocation de cette table ronde devant décider de l’avenir de ce régime, est vivement saluée par les caucus de députés de ces provinces, qui attendent de cette table ronde, des propositions concrètes pour le rétablissement de la paix dans cette partie de la RDC.

La commission défense et sécurité de l’assemblée nationale et du sénat promet d’apporter son appui pour la réussite de ces assises. Cette convergence des vue, porte à croire que ces assises pourront déboucher sur des bonnes pistes de pacification de la partie Est de la RDC.

En dépit de l’instauration de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, le cycle de violence des groupes armés n’a pas diminué. Au contraire, les assaillants ont multiplié des attaques contre des populations civiles.

Des maisons d’habitation et de commerce ainsi que des véhicules incendiés et d’autres conséquences économiques négatives, malgré les efforts consentis par les autorités.

La population, société civile, députés et hommes politiques n’ont pas cessé de réclamer la levée ou alors la requalification de l’état de siège, qui aurait montré ses limites quant à la protection des civils.

Delphin Mupanda

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