Près de deux mille cinq cents (2500) écoliers déplacés internes ont besoin d’une assistance en kits scolaires en ville de Beni, province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Le Bureau des actions humanitaires et solidarité nationale, antenne locale encourage les uns et les autres à appuyer la campagne de collecte des fournitures scolaires en faveur de cette catégorie des vulnérables qui ont droit à la scolarité dans des conditions requises.
« L’assistance reçue jusqu’à présent n’a pas atteint la moitié du besoin à couvrir en faveur des enfants déplacés internes vivant à Beni, d’où la nécessité d’un appui communautaire », a fait savoir Madame Estimée Lekopole, Cheffe d’antenne des actions humanitaires et solidarité nationale dans le Grand Nord-Kivu.
Cette autorité salue l’appropriation communautaire de la campagne de collecte des kits scolaires en faveur des déplacés internes.
« Pour la traçabilité et la bonne transparence, le travail se fait avec le concours du comité des déplacés internes », a-t-elle souligné.
Estimée Lekopole rappelle à l’altruisme de quiconque veut appuyer la campagne qui continue jusqu’à l’atteinte des objectifs. À l’en croire, deux mille cinq cents (2500) enfants ont été ciblés, alors que le paquet reçu jusqu’au jeudi 17 août 2023, n’était pas en mesure de répondre au besoin de la moitié du nombre ciblé.
Quiconque souhaite appuyer la scolarité des déplacés est attendu au Bureau des actions humanitaires et solidarité nationale, antenne de Beni opérationnel dans l’ancien bâtiment qui abritait l’hôtel de ville de Beni. Entre-temps, la rentrée scolaire est prévue d’ici début septembre 2023.
Il sied de rappeler que, durant l’année scolaire écoulée, le Bureau des actions humanitaires et solidarité nationale, antenne de Beni, dans un travail en synergie avec le Comité des déplacés internes de la ville de Beni, s’était bien mobilisé en faveur des déplacés en âge scolaires. Nombreux étaient pris en charge dans les écoles de la ville en toute dignité bénéficiant ainsi les mêmes avantages que ceux d’autres enfants issus des familles en situation de stabilité de résidence.
Kawa Ngoy Érick