vendredi, mai 3

Beni: la tenue de dialogues populaire et la culture de bonne foi des autorités une piste de solution pour mettre fin à l’insécurité dans le groupement Malio (société civile)

L’administration de la chefferie des Bashu dans le territoire de Beni au Nord-Kivu n’arrive pas à contrôler le groupement Malio sur le plan sécuritaire. Dénonciation faite ce Lundi par la société civile de cette chefferie au cours de la parade animée à Butungera chef lieu de la chefferie des Bashu. Cette structure citoyenne qui invoque plusieurs causent à la base de cette insécurité regrette de voir que les autorités semblent ignorer cette situation caractérisée par de tuerie, pillages et autre formes d’acte anticonstitutionnel.

Maître Maombi Kahongya, fait savoir que sur une vingtaines de villages que compte le groupement Malio, seul deux villages semblent être contrôlés par l’administration de la chefferie des Bashu. Les 18 autres villages ne disposent pas de l’autorité de l’Etat et sont abandonnés entre les mains de groupes négatif qui y font la loi regrette les forces vives de Bashu qui interpellent les autorités à tourner leur attention vers cette entité.

« Le groupement Malio échappe au contrôle de la chefferie. Etant le plus grand groupement de la chefferie, seul deux entités sont à moitié par la chefferie ; il s’agit notamment : de l’agglomération de Maboya et celle de Butuhe. Mais plus de 18 villages échappent totalement à la chefferie des Bashu par ce qu’il n’y a pas l’autorité de l’État. C’est pour cette raison que nous interpellons les autorités de la chefferie des Bashu de tourner leur attention et de fournir leurs efforts afin que le groupement Malio soit aussi contrôlé les services compétents de la chefferie et qu’il recouvre aussi sa tranquillité » a dit maître Maombi Kahongya.

Cet acteur de la société civile regrette de voir que cette insécurité est imposée à la population par les fils même du milieu, certaines autorités locales mais également par certains acteurs politiques de mauvaise foi.

« Ceux qui déstabilisent le groupement Malio il y a des groupes connus mais également d’autres groupes créés par des personnes non identifiées. Au delà de certaines autorités locales il y a aussi la politique qui émerge dans ce coin, parce qu’il y a ceux qui ont été installés dans certaines entités par des politiciens biens connus et voilà pourquoi ils sont entrain d’imposer leur loi à la population contrairement à ce que préconise l’arsenal juridique congolaise », a poursuivi maître Maombi Kahongya.

Et pour faire face à cette insécurité, la société civile de la chefferie des Bashu a ému le vœu de voir les autorités politico-administratives de tenir un dialogue communautaire dans le groupement Malio, mais également mettre à côté la mauvaise foi de ne pas accompagner la population locale, victime de l’insécurité qui gangrène ce groupement. Aussi, les forces vives des Bashu ont interppelé les services sécuritaires à prendre également en main leur responsabilité pour faire face aux groupes négatifs qui font la loi dans cette partie de la chefferie.

Il faut le dire, parmi le sept (07) groupements que compte la chefferie des Bashu, le groupement Malio est l’un des groupements le plus insécurisé; la semaine dernière plus de trois cas de tuerie et de pillages y ont été documentés.

Tsongo Kamala Bin-Phlégon

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