mardi, avril 30

Beni : 12 corps de civils tués par des ADF déposés à la morgue de l’hôpital d’Oïcha en l’intervalle de deux jours

Au moins douze (12) corps des civils victimes des massacres des ADF ont été déposés à la morgue de l’hôpital général de référence d’Oïcha, à l’espace de deux jours.

Il s’agit de cinq (5) corps y déposés mardi et sept (7) autres l’après midi du mercredi 27 juillet dernier. Ce sont des agriculteurs tués, la plupart, dans leurs champs situés en secteur de Beni-Mbau et une partie de l’Ituri.

Selon des sources proches de l’hôpital, ces personnes, la plupart originaires d’Oïcha ont été victimes des exactions commises par les rebelles de l’Allied Democratic Forces (ADF) depuis le début de la semaine en cours, dans plusieurs agglomérations du secteur de Beni-Mbau au Nord-Kivu et quelques villages du territoire d’Irumu en Ituri.

Parmi les victimes figurent deux (2) femmes qui auraient été surprises par les assaillants, les unes dans leurs champs, les autres en provenance ou en direction de leurs champs entre lundi et mercredi dernier.

Ces nouvelles attaques rebelles contre les civils sont confirmées par la notabilité de Mamove, non loin des villages attaqués. Monsieur Kinos Kathuo cite les villages de Akwekwe, Mabuo, Miliota, Mangazi-Makakwa et plusieurs autres autour de Beu-Manyama et Mutuweyi au Nord-Kivu.

Il parle aussi du village Petineko et ses environs en province de l’Ituri. En outre, Kinos Katuo signale la disparition de plusieurs personnes, et le pillage systématique des biens des agriculteurs. Selon lui, la plupart des victimes sont des agriculteurs. D’ailleurs, d’autres corps gisent encore au sol dans ces zones. Les familliers ont du mal à les récupérer vu la menace rebelle qui y demeure perceptible.

Le responsable de la morgue de l’hôpital général de référence d’Oïcha affirme que ces corps ont été pour la plupart inhumés par leurs membres des familles jeudi 28 dernier dont deux à Butembo. Un seul corps n’a été identifié jusqu’à présent. Il s’agit d’un homme qui, son corps traîne à la morgue.

Disons que, l’émotion était vive dans le chef des membres des familles de ces victimes, lors de la récupération des corps à la morgue.

Bradeau Nganga Victor

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