
Le mouvement citoyen lutte pour le changement LUCHA-RDC se dit profondément attristée et révoltée par la tuerie de plus de 50 civils le 30 août dernier à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC.
« Nous partageons la douleur des familles des victimes de cette tragédie et leur présentons nos sincères les condoléances. Cette violence inouie et aveugle contre des civils non armés étaient évitables. En effet, les fidèles de l’église La foi naturelle Judaïque messianique vers les Nations mène leurs activités publiques pacifiquement et sans armes”, peut-on lire dans ce communiqué rendu public le 01 septembre 2023”, peut-on lire dans sa déclaration rendue publique jeudi 31 août 2023.
Et de poursuivre : “La dernière manifestation de cette église pour le départ de la MONUSCO remonte au 30 juin 2023 et n’avait enregistré aucun incident à Goma. Par ailleurs, il est établi que les attaques de l’armée contre les fidèles de I’église ciblée ont été menées dans leurs lieux de regroupement avant que même la manifestation ne débute ».
Selon la LUCHA, ce carnage est la conséquence directe de l’institutionnalisation de la répression par les autorités de l’état de siège, encouragé et soutenue par le président Félix Tshisekedi.
Ce mouvement citoyen pro-Démocratique, pense qu’au delà de l’émotion, il faut tirer toutes les conséquences politiques et judiciaires qui s’imposent de cette tragédie.
À cet effet, la LUCHA appelle urgemment le président de la
République, son gouvernement et la justice à : « Démettre de toute urgence le gouverneur militaire du Nord Kivu et le maire policier de Goma qui ont donné l’ordre de réprimer des civils non armés et qui ont tenu à communiquer des faux bilans pour cacher l’ampleur de la répression; Diligenter des enquêtes sérieuses, indépendantes, rapides et neutres pour faire toute la lumière sur le carnage du 30 aout 2023, identifier les auteurs/ commanditaires et les déférer devant les instances judiciaires compétentes.
Libérer immédiatement et sans condition les manifestants arrêtés, prendre en charge les soins des blessés, les frais funéraires des victimes et reconstruire le temple de l’église La foi naturelle judaïque messianique vers les Nations et les maisons voisines, incendiées par l’armée; Donner suite favorable à la demande des forces politiques et sociales du Nord-Kivu et de l’Ituri en faveur de la levée pure et simple de l’état de siège.
“Nous en appelons au président Félix Tshisekedi qui a publiquement promis à Mbujimayi le 25 juin 2023 que les personnes qu’il considère comme une menace à la sécurité du pays seront
systématiquement attaquées sans que même leurs droits constitutionnels ne soient respectés. II a ici l’occasion de prouver que le carnage de Goma ne résulte pas de ses propos et ordres en mettant en euvre nos quatre recommandations », a-t-elle chuté.
C’était au cours d’une intervention spéciale de l’armée pour empêcher une manifestation exigeant le départ de la MONUSCO à l’appel de l’église La foi naturelle judaique messianique vers les Nations.
Fred MASTAKI Rex