jeudi, décembre 5

Tuerie de 10 personnes en un seul mois à Malio : cette inquiétude de la société civile des Bashu

Insécurité en groupement Malio, dans la chefferie des Bashu. La société civile forces vives de cette partie du territoire de Beni hausse le ton. Pour cette structure, il est inadmissible que les citoyens continuent à subir la méchanceté de l’ennemi sous les yeux impuissants des autorités chargées de sécuriser la paisible population.

Dans sa sortie médiatique mercredi 13 Novembre 2024, la société civile forces vives de la chefferie des Bashu, à travers son président, Maître Maombi Kahongya, plus de dix (10) personnes ont perdu leurs vies dans le groupement Malio, cela en l’espace d’un seul moins.

Tout en déplorant le silence et l’inaction des forces de l’ordre, incapable selon cette structure citoyenne de répondre aux appels de détresse de la population; les forces vives des Bashu font savoir que, les auteurs de ces cas de tuerie opèrent en toute quiétude, sans crainte d’une intervention des éléments de l’ordre, regrette la société civile.

Elle exhorte l’organisation d’un dialogue social dans ce groupement pour identifier le nœud de cette insécurité.

« La situation sécuritaire est préoccupante dans la chefferie des Bashu plus précisément dans le groupement Malio. En l’intervalle d’un mois nous comptabilisons une dizaine de morts; de civils tués par des inconnus et pour des faits inconnus », a fait savoir maître Maombi Kahongya.

À lui d’ajouter : « comme société civile de la chefferie des Bashu, nous recommandons aux autorités compétentes et les services de sécurité de la chefferie des Bashu de pouvoir organiser des descentes dans différentes agglomérations du groupement Malio pour dénicher les auteurs de cette insécurité. Et nous recommandons aux services de sécurités de pouvoir organiser des dialogues francs entre les couches sociales et les dirigeants pour faire face à cette insécurité grandissante ».

Il faut noter que depuis quelques mois maintenant, le groupement Malio fait face à une montée de l’insécurité. Là, des habitants sont tués par arme blanche et à feu par des porteurs illégaux d’armes et dont l’identité reste maintenant inconnu.

Tsongo Kamala Bin-Phlégon

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