Shabani Lukoo Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, a récemment lancé les travaux de réhabilitation de l’école de recrutement et de formation Kapalata, dans la province de la Tshopo. Cette initiative fait suite à une visite d’itinérance effectuée en août dernier, où il avait constaté l’état désastreux de cette institution, souvent comparée à un « enfant abandonné » en raison de son manque d’entretien et d’infrastructures.
Cinq (05) mois après ce constat alarmant, le ministre a pris les rênes du projet de réhabilitation, soulignant l’importance cruciale d’améliorer les conditions de formation des futurs policiers. Ce centre, qui représente l’un des plus grands pôles de formation pour la police nationale en RDC, bénéficie désormais d’un soutien financier direct du gouvernement. Lors d’une cérémonie marquante, Shabani Lukoo a appelé le génie militaire à respecter un délai ambitieux de soixante (60) jours pour achever les travaux.
Le gouverneur de la province de la Tshopo, Paulin Lendongolia, a salué cette initiative et a exprimé sa gratitude envers le gouvernement national pour son investissement dans la réhabilitation de cette école. Il a également mis en avant l’engagement personnel du Vice-Premier Ministre dans ce processus essentiel. Cette réhabilitation est perçue comme une réponse significative au problème du sous-effectif policier dans la région.
En effet, 2 200 nouvelles recrues ont déjà été identifiées et seront envoyées à Kisangani pour suivre leur formation dans des conditions adéquates. Comme le souligne Lendongolia, « il n’y a pas de formation sans infrastructures », rendant cette réhabilitation d’autant plus cruciale.
Pour marquer cette avancée significative, Shabani Lukoo a remis symboliquement un chèque d’environ 450 000 dollars Américains destinés à accélérer les travaux. Ce geste illustre non seulement son engagement personnel mais également la volonté du gouvernement Congolais d’améliorer les capacités opérationnelles des forces de sécurité.
Pascal Nduyiri