
Le vendredi 27 décembre, les étudiants de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP) de Beni ont bravé les intempérie et l’indifférence pour exprimer leur mécontentement face à l’Arrêté Ministériel N°011/2024. À collaboration avec la représentation instudiantine locale (REC/BENI), une marche pacifique s’est tenue, rassemblant des centaines d’étudiants déterminés à défendre leur droit à une éducation de qualité.
Chronologie de la manifestation :
- 9h10 : Point de rencontre au rond-point Nyamwisi, où les participants ont reçu des jetons de participation;
- 9h30 : un point de presse en direct avec la radio RTR/Beni a eu lieu permettant aux étudiants de faire entendre leur voix;
- 10h00 : départ de la marche vers la mairie de Beni où un mémorandum a été déposé;
- 11h00 : arrivée à la mairie où les étudiants ont déposé leur mémorandum auprès des autorités;
- 11h20 : clôture de la marche au sein de l’EDAP-ISP/Beni, marquant une journée de mobilisation intense.
Un appel à la mobilisation
Les manifestants, vêtus en noir avec des serre-têtes noirs, ont fait entendre leurs revendications avec ferveur.
Parmi les points soulevés :
- Transfert des Patrimoines : L’arrêté ministériel prévoit le transfert des biens de l’ISP-Beni à Oïcha, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir de l’institution;
- Inquiétudes sur les Locaux : Les étudiants s’interrogent sur la disponibilité de locaux adéquats pour poursuivre leur formation;
- Promesses non tenues : Le terrain de Mabolio, promis pour la construction de nouveaux bâtiments, semble également menacé par ce transfert selon les étudiants en colère.
Une détermination inébranlable :
« Cet arrêté n’a fait visiblement qu’aggraver la situation, nous poussant à une confrontation inutile avec nos camarades d’Oïcha », a déclaré un porte-parole des étudiants.
Et de poursuivre : « Nous sommes résolus à défendre notre droit à l’éducation, car cela touche l’avenir de toute la communauté de Beni ».
Les étudiants lancent un appel urgent à madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, espérant que leurs voix seront entendues et que des solutions viables seront mises en place pour protéger leurs droits et garantir une éducation accessible.
Pascal Nduyiri