
Le Bureau de la coordination Provinciale de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), Sud-Kivu, dénonce les tracasseries ciblant les membres de la communauté Bashi sur la route nationale cinq (RN5), dans la plaine de la ruzizi, au Sud-Kivu.
Dans son communiqué publié lundi 06 octobre 2025, la NSCC s’insurge contre des pratiques « abusives » et « discriminatoires » souvent survenues sur l’axe Kawizi-Runingu-Sange, où des barrières payantes ont été érigées par des individus se réclamant du groupe Wazalendo. D’après cette source, ces personnes imposeraient des taxes illégales, souvent justifiées par la recherche du prétendu « Mushi », un mot codé faisant référence à des extensions déguisées.
La NSCC qui qualifie ces actes de « barbares », qui selon elle ne seraient pas seulement une source de tension communautaire dans une zone déjà vulnérable sur le plan sécuritaire. D’après la société civile, malgré plusieurs alertes adressées aux responsables des Wazalendo, aucune amélioration n’a été constatée à ce jour.
Pour faire face à cette situation dégradante, la NSCC/Sud-Kivu appelle les autorités territoriales d’Uvira, à convoquer en urgence une réunion élargie du conseil de sécurité pour examiner la question et prendre des mesures concrètes. Aux autorités provinciales, à ouvrir un dialogue direct avec les responsables des Wazalendo opérant dans la zone concernée, en vue de mettre un terme à ces exactions.
L’organisation insite aussi sur l’importance de préserver l’unité nationale et la paix sociale, à ce moment où le pays est confronté à des défis majeurs, notamment la persistance menace des rebelles du M23 et leurs supplétifs. La coordination provinciale de la NSCC au Sud-Kivu prévient des actions citoyennes en cas où aucune solution n’est apporte rapidement à ce problème.
Luc Lukandjila