Le nommé M’Munga Wilondja, 28 ans d’âge, point focal de la mutuelle de santé des enseignants dans la Sous-Division de l’éducation nationale et la nouvelle citoyenneté Fizi 2, en province éducationnelle Sud-kivu 2, a été fusillé par des hommes armés la nuit du vendredi 21 novembre 2024 chez-eux à la maison, en commune de Baraka Centre, Quartier Macampagne, dans la ville de Baraka, au Sud-Kivu.
Selon un membre de la famille de l’illustre disparu aussi témoin de l’événement, les hommes armés au nombre de deux (02) vêtus en tenues militaires avec des tiges noires, ont commis ce forfait meurtrier pendant que leur frère ouvrait le portail de leur enclos à leur maman qui revenait du boulot.
« Nous étions déjà tous dans l’enclos, sauf notre maman qui restait à l’alimentation pour servir les clients. Lorsque maman est venue du service, le grand frère tué est parti ouvrir la porte de l’enclos, la maman est entrée, au moment où le grand frère fermait alors le portail, subitement deux personnes avec des armes l’ont arrêté à la porte même puis ils ont commencé à discuter à haute voix, car ces bandits militaires voulaient entrer dans notre enclos avec l’intention de nous piller. Dès là, le grand frère a réussi à maitriser l’un d’eux en le ravissant son arme. C’est ainsi que l’autre bandit l’a surpris avec des balles voilà qu’il est mort », a expliqué notre personne ressource sous couvert d’anonymat.
Difficile jusqu’à présent de savoir la vraie cause de cet assassinat, ces bandits armés non autrement identifiés ont tiré plusieurs coups de balles pour s’ouvrir le chemin vers une destination inconnue. Le corps du feu M’Munga Wilondja depuis le matin restait logé à leur domicile.
Face à l’insécurité grandissante qui s’observe ces derniers temps dans la ville de Baraka, le mouvement citoyen Filimbi appel les services de sécurité locale et aux autorités provinciales du Sud-Kivu en général de prendre les mesures sécuritaires pour que la paix regagne la ville de Baraka.
En ville de Baraka, comme en territoire de Fizi au Sud-Kivu, les armes à feu circulent librement que sa soit celles des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), de la Police et des Wazalendo, les bandits sont confondus parmi ces groupes armés reconnus par l’Etat Congolais. Les habitants déplorent le non-contrôle des armes dans leurs entités,car c’est un danger.
Signalons que la même nuit du 21 novembre 2024, une femme de troisième âge du nom de Faila a été tuée également par balles au village Mulongwe, dans le secteur de Mutambala. Le fait s’est produit à 19heures et jusqu’à présent, les auteurs ne sont pas encore connus.
Luc Lukandjila