Cinq (05) mois après sa destitution par l’Assemblée Provinciale du Sankuru, le Gouverneur Victor Kitenge Kanyama est officiellement déchu par la cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo lors de l’audience publique du vendredi 24 octobre 2025. La cour constitutionnelle qu’à inscrit son dossier, enregistré sous le numéro R.Const 2520, concerné une requête additionnelle par M.Kitenge Kanyama Victor pour contacter la constitutionnalité de la résolution de l’Assemblée Provinciale du Sankuru qui avait prononcé peu avant sa d’échéance du poste de Gouverneur de Province.
Dans arrêt rendu public ce vendredi, la plus haute juridiction Congolaise a jugé conforme à la Constitution la décision de l’Assemblée Provinciale du Sankuru, votée en mai dernier la destitution du gouverneur. Par cette décision, la cour entrrine donc la perte de fonction de Monsieur Kitenge Kanyama Victor, désormais gouverneur déchu. La gestion des affaires courantes continue d’être assurée par le Vice-Gouverneur Martin Issipia Acindo, en attendant l’organisation de nouvelles élections par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Pour rappel, lundi 26 mai 2025, à Lusambo dans la salle des plénières de cette Assemblée provinciale, au terme d’un scrutin marqué par des vifs échanges, la majorité des députés de Sankuru avait voté la destitution de leur Gouverneur de Province, scellant une rupture entre l’autorité provinciale et l’organe délibérant. Le Gouverneur déchu est reproché par ces élus du peuple de « l’incompétence notoire », carractesée par son incapacité à éradiquer l’insécurité grandissante dans plusieurs territoires de la Province de Sankuru. Outre, ils fustigés également l’absence de résultats concrets dans sa conduite des affaires publiques, évoquant une gouvernance de lenteur administrative, manque de transparence et un mécontentement monté de la part de la population.
Cette décision de la haute cour, marque un tournant politique majeur au Sankuru, une province déjà fragilisée par les tensions institutionnelles et les problèmes sécuritaires demeurent à la une.
Luc Lukandjila