L’alliance des autorités traditionnelles et coutumières pour le grand Congo (AATCC) section du Kasaï Central, donne de la voix sur la question de la réforme constitutionnelle au pays.
Les membres de cette association ont dit leur « OUI » à cette initiative du président de la République à qui, ils ont adressé la motion de soutien.
Le mercredi 18 Décembre 2024, ils ont été reçus à ce sujet par le Gouverneur Joseph-Moïse Kambulu N’konko. Au cours de cette audience de convivialité au building administratif, marquée par la remise de leur texte, ces autorités traditionnelles et coutumières ont clairement exprimé leur position vis-à-vis de l’actuelle constitution qu’ils jugent non susceptible de garantir le devenir du pays encore moins du peuple Congolais.
Par la bouche du Secrétaire exécutif, son Altesse Simon Betu Muzadi, l’AATCC en appelle à la révision ou au changement et demande qu’elle soit associée aux travaux de cette réforme.
« Le temps est venu pour nous, chefs traditionnels d’encourager le Chef de l’Etat, de mettre sur pied une équipe multisectorielle à laquelle la sagesse des chefs coutumiers sera conviée en vue de présenter au peuple Congolais une loi fondamentale qui répond mieux aux aspirations du souverain primaire afin de restaurer un Etat de droit et l’unité nationale », a-t-il soutenu.
Avant de renchérir : « Ainsi, déterminés comme un seul homme derrière un seul idéal, nous réitérons notre indéfectible soutien à votre autorité (Ndlr: Félix Tshisekedi).
Le chef de l’exécutif provincial qui a reçu cette motion de soutien a promis de la transmettre au premier citoyen du pays. A l’occasion, Joseph-Moise Kambulu Nkonko a exhorté les signataires à se mobiliser pour l’accueil du Chef de l’État, annoncé à Kananga pour le 23 décembre en cours.
« Je vais transmettre votre motion à qui de droit. Comme vous le savez, le Chef de l’État arrive à Kananga. Dans son agenda, il va réserver un espace aux Chefs coutumiers et échangera avec eux pendant quelques minutes. Vous devrez vous organiser pour lui soumettre de manière brève le mémorandum », a lancé l’autorité provinciale.
Appel suivi par les détenteurs du pouvoir traditionnel qui ont juré d’en faire large échos.
Dodo MATHE