Les services de sécurité doivent prendre de mécanismes pour faire face à l’activisme des groupes armés qui circulent matin midi et soir dans différentes contrées de la chefferie des Bashu, en territoire de Beni au Nord-Kivu dans l’Est de la RDC. Cette demande est de la société civile de cette entité coutumière ; lancé lundi 24 Février 2025. Pour cette structure citoyenne, la présence de ces groupes plonge les habitants dans une psychose surtout pendant cette période où la partie Est du pays traverse une crise sécuritaire.
Dans son entretien avec la presse locale, Maître Maombi Kahongya a tout d’abord condamné les affrontements récurrents qui s’enregistrent ces jours entre différents groupes armés dans les villages du territoire de Beni en général et plus particulièrement dans le groupement Malio, en chefferie des Bashu. Cet acteur de la société civile pense que les autorités compétentes devraient prendre des voies et moyens pour voir comment faire face à cette situation, qui plonge la population locale dans une psychose totale.
En outre, les forces vives de la chefferie des Bashu, exhortent les autorités administratives et militaires de cette partie du territoire de Beni, à la prise en considération de la menace des hommes armés qui font la loi dans cette chefferie. Cela pour prendre des dispositions nécessaires en vue de mettre la population à l’abri du danger.
De l’autre côté, notre interlocuteur invite les porteurs d’armes à la responsabilité et de ne pas s’apprendre à la population, mais plutôt de combattre l’ADF qui est l’ennemi commun.
Il faut noter que ce jour, les crépitements des balles ont semé la panique dans le chef de la population au village de Mbume-Mataba, où le camp des Wazalendo-UPLC a été attaqué par un groupe armé autour de minuit la semaine dernière. Une situation qui a poussé la population de ce village et ses environs a passé la nuit à la belle étoile croyant à une attaque ADF.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon