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RDC : quel est l’avenir des Congolais après 22 ans de la MONUSCO au pays sans résultat escompté, son retrait progressif et non violent est encouragé par Jonas Kasimba

Mardi, 26 juillet 2022, les manifestations exigeant le départ des éléments de la Mission Onusienne sur le sol Congolais ont dégénéré en villes de Goma et Butembo au Nord-Kivu dans l’Est de la RDC.

A Goma, comme à Butembo et dans d’autres milieux de la province du Nord-Kivu, les éléments de l’ordre et de sécurité faisaient face à des groupes de manifestants qui voulaient à tout prix le départ de la MONUSCO.

Pendant qu’à Goma le gouvernement Congolais parle de plus de 15 morts, à Butembo le commandant ville de la police a dressé le bilan provisoire de ces échauffourées. L’autorité policière de Butembo parle de huit (8) manifestants tués lors de la répression de cette marche.

Le commissaire supérieur principal, Paul Ngoma, avance également un bilan de trois (3) Casques Bleus tués par les manifestants. Le bilan total à Butembo est de onze (11) morts. D’autres morts côté manifestants seraient aussi signalés dans la cité de Kanyabayonga.

Cette situation préoccupe plusieurs congolais dont Jonas Kasimba, l’un des notables de la province du Nord-Kivu qui, dans un message écrit sur son compte tweeter, ce fils de la région de Beni s’est interrogé sur l’avenir des congolais en souhaitant que, la demande du gouvernement sur retrait progressif et non violent de la MONUSCO sur le sol Congolais, 22 ans après sans résultat escompté soit prise en compte par le conseil de sécurité des nations unies.

« 22 ans après sans résultat escompté de la MONUSCO, il est de droit que l’on s’interroge sur l’avenir des Congolais en réitérant la demande du gouvernement sur son retrait progressif et non violent« , a-t-il tweeté.

Que dit le chapitre 7 de la charte des nations unies?

Selon le chapitre 7, de la charte des Nations Unies à son article 42, il est dit que si le conseil de sécurité estime que les mesures prévues à l’article 41 seraient inadéquates, il peut entreprendre au moyen de ces forces aériennes, navales ou terrestres toute action qu’il juge nécessaire au maintien ou au rétablissement de la paix et de la sécurité internationale”.

Ce qui n’est pas constaté sur terrain dans l’Est du pays, la population continue d’être massacrée jours et nuits à Beni et Ituri, les biens de valeurs pillés et les véhicules et maisons des civils incendiés, malgré la présence des éléments de la MONUSCO dans ces zones précitées.

Au vu de son résultat très critiqué en RDC, le politologue Jonas Kasimba, conclue en disant que le départ réclamé de la Mission Onusienne devrait alors se faire en suivant la charte de l’ONU qui stipule que les Casques Bleus doivent quitter la République Démocratique du Congo progressivement et non par la violence.

Bienvenu Katava

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