Selon le ministre du Commerce extérieur, les restrictions sur certaines importations visent à préserver les emplois, stabiliser la monnaie nationale et éviter la fuite des devises.
Il évoque une lutte contre le dumping, c’est-à-dire la vente à très bas prix de produits étrangers qui menacent la production locale, peut-on lire sur le compte X du journaliste Barick Buema de Top Congo FM.
Plusieurs produits déjà fabriqués en RDC sont désormais interdits d’importation, notamment, le ciment, le clinker, les carreaux, les câbles électriques, la chaux vive et les sacs et emballages.
L’objectif est d’encourager la consommation du « Made in Congo ». Le ministre cite des effets positifs immédiats dont moins de sorties de devises, la stabilité de l’emploi et l’effet favorable sur la monnaie.
Au Grand Moulin de Kinshasa, il a salué la hausse de la production :
2 mille tonnes de farine de froment et 600 tonnes de semoule de maïs par jour, bientôt 2 800 tonnes avec l’usine de Matadi, un volume supérieur à la demande nationale.
Julien Paluku détaille une stratégie en trois volets :
- Augmentation des droits de douane sur les produits importés;
- Restrictions ciblées sur certains produits ;
- Consolidation de la production locale.
Ces mesures, souligne-t-il, sont autorisées par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour une durée de 4 ans, renouvelable une fois.
Impact attendu :
- Création de 400 à 2 000 emplois directs ;
- Jusqu’à 50 000 emplois indirects ;
- Des centaines de millions de dollars réinvestis dans l’économie nationale.
Le ministre du commerce extérieur, Julien Paluku invite enfin les opérateurs économiques à soutenir cette politique de sauvegarde de l’industrie locale.
Bienvenu Katava