dimanche, juin 22

RDC : le ministère de l’éducation s’engage dans une lutte contre la fraude aux examens d’État, les « Maquis » dans le viseur

Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté de la République Démocratique du Congo déclare la guerre aux pratiques frauduleuses et aux dérives inacceptables qui menacent l’intégrité des examens d’État. Une note officielle de l’Inspection Générale, signée par l’Inspecteur Général Chef de Corps, et transmise à toutes les entités concernées, lève le voile sur une interdiction formelle et sans équivoque du « Phénomène Macquis » et de toutes les formes de tricherie observées lors des préparatifs et du déroulement des épreuves.

Ce phénomène, désigné sous le terme de « Maquis », fait référence à des regroupements clandestins d’élèves encadrés de manière informelle, souvent en dehors du cadre scolaire et des normes établies. Ces pratiques, qui sapent la crédibilité du système éducatif et compromettent l’égalité des chances, sont désormais dans le collimateur des autorités.

La note, adressée à Monsieur le ministre d’État et Ministre de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Monsieur le Vice-Ministre de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Monsieur le Secrétaire Général à l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté (à Kinshasa/Gombe), Madame, Monsieur le Gouverneur de Province (tous), et Madame, Monsieur le Directeur Provincial de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté (tous), souligne l’urgence de restaurer la rigueur et l’intégrité dans l’évaluation des certifications nationales.

L’Inspecteur Principal Provincial de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté est également interpellé pour veiller à l’application stricte de ces directives.
L’Inspection Générale rappelle avec insistance que les pratiques contraires à l’éthique professionnelle, notamment le phénomène dit « Maquis », continuent d’être observées dans certaines juridictions.

Elle tient à rappeler que ces pratiques, qui consistent en des regroupements clandestins d’élèves encadrés parfois de manière informelle, en dehors du cadre scolaire et des normes établies, nuisent gravement à la crédibilité de notre système éducatif, compromettent l’égalité des chances et ouvrent la voie à des dérives inadmissibles.

En conséquence, il est instruit de prendre toutes les dispositions pour interdire toute forme de « Maquis » dans les provinces respectives. Il est également demandé de renforcer la surveillance et de veiller à ce que les préparatifs de l’Examen d’État se déroulent exclusivement dans les cadres institutionnels reconnus. Le Ministère et l’Inspection Générale affirment qu’aucune tolérance ou complicité dans la persistance de ce phénomène ne sera admise.

Tout exposeur ou ses auteurs passeront à des sanctions administratives sévères.
Enfin, une invitation est lancée à faire preuve de rigueur et d’intégrité dans l’application de cette mesure afin de garantir la transparence, l’équité et la qualité de nos évaluations certificatives nationales. Non seulement les Inspecteurs, mais aussi les Chefs de Sous-Division, sont appelés à une vigilance accrue.

Pascal Nduyiri

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