
Les animateurs de la société civile de Uvira-Fizi, en République démocratique du Congo et ceux de Gitega et Bujumbura au Burundi sollicitent une bonne collaboration entre les deux pays pour obtenir l’attestation de monsieur Étienne Mureta, coordinateur d’un réseau qui recrute les hommes armés en République démocratique du Congo.
Si les autorités de la République démocratique du Congo et celles du Burundi peuvent bien collaborer pour mettre fin à ce réseau ayant facilité la défection du colonel Makanika, les animateurs de la société civile pensent que les réalisations diplomatiques peuvent s’améliorer entre ces deux pays et une épine sécuritaire sera déjà extraite.
Ces sources rappellent que c’est depuis mai 2019, qu’il s’est observé la défection des officiers et militaires pour rejoindre les hauts plateaux de Fizi-Uvira, mais aussi l’arrivée dans ce milieu de nombreux jeunes de la communauté Banyamulenge via Bujumbura pour se joindre à eux sous prétexte de sécuriser leurs terres menacées par des miliciens Maï-Mai.
Selon la société civile de Fizi, tout était fait à travers des faux documents, délivrés à Bujumbura, au Burundi et vers Kanvivira, en République démocratique du Congo.
Le mouvement Makanika a créé un réseau solide d’accueil et de recrutement à Bujumbura et un réseau de collecte de fonds dans la communauté Banyamulenge vivant au Burundi déplore les forces vives.
Le réseau à Bujumbura s’étend jusque dans l’ambassade de la Republique démocratique du Congo à Bujumbura, a ajouté notre source quie cite Monsieur Ruboneka Laurent, agent de l’ambassade comme facilitateur
de l’obtention des faux documents pour permettre la traversée par les voies officielles, ajoute la diaspora Congolaise.
Monsieur Mureta Étienne chargé de recruter dans des camps des réfugiés au Burundi est pointé comme organisateur des opérations qui va vers ses objectifs grâce à son collaborateur Monsieur Mukiza John, président de la mutualité Banyamulenge, au Burundi.
Selon une alerte de la diaspora Congolaise et des défenseurs des droits humains, le démantèlement du réseau et une mutation des agents de l’ambassade dans d’autres pays non frontaliers du Sud-Kivu serait une mesure urgente pour sauvegarder la sécurité de deux pays. Les mesures sévères et urgentes doivent être envisagées par les autorités du Burundi et de la République démocratique du Congo souhaitent nos personnes ressources.
Kawa Ngoy Érick