dimanche, avril 27

RDC : « La déforestation, un homicide que le gouvernement doit saisir à bras le corps » CT Désiré Kasirikani

La journée dédiée à la protection de la forêt est célébrée le 21 mars de chaque année. Pour l’année 2025, une conférence a vécu à l’Université de Conservation de la Nature de Kasugho (UCNDK) pendant laquelle le Chef de Travaux Désire Kasirikani Mbakwiravyo a démontré que cette dévastation vertigineuse des forêts est nocive à la vie de tous les êtres aérobiques y compris l’homme.

La destruction en grande échelle de la forêt par l’homme en sa faveur et à sa défaveur a été vivement déplorée par cet écologiste.

« La forêt est tellement menacée pendant que le reboisement n’est pas une réalité dans la région de Beni », a dit le Chef de Travaux Désire Kasirikani Mbakwiravyo enseignant à l’Université de Conservation de la Nature de Kasugho.

« Depuis le néolithique la pression demeure négative contre la forêt », a t il poursuivi.

Cet écologiste craint à la disparition de la forêt avec des conséquences graves sur l’existence humaine. Il a cité le réchauffement climatique qui doit déjà interpeller toute la communauté.

Vu l’importance écologique de la forêt, il demande à l’État d’appliquer des mesures préventives qui s’imposent pour restaurer les écosystèmes forestiers.

Si la ville de Butembo essaie de planter quelques eucalyptus, à Beni la sylviculture paraît le cadet de soucis des habitants.

Plusieurs végétaux et animaux ont disparu mais ils peuvent réapparaître si les forêts sont restaurées, a-t-il espéré.

Certains autres environnementalistes conseillent le reboisement systématique pour un monde vivable.

Kawa Ngoy Érick

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