En conseil des ministres, du vendredi 15 novembre de l’année en cours, tenue au centre financier de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, a déploré et condamné les violences dont a été victime l’opposant Congolais Delly Sessanga au cours d’une manifestation pour s’opposer à la révision ou au changement de la constitution tel qu’annoncé par la mouvance présidentielle.
« Peu importe le motif de l’interpellation de (Delly Sesanga), la méthode utilisée par les éléments de la Police pour le conduire à leur poste ne devrait nullement s’apparenter à des voies de fait traduites par une brutalité que (le président de la République, Félix Tshisekedi), a déploré et condamnée », a indiqué le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement congolais, Mr Patrick Muyaya, au cours de la lecture du compte rendu dudit conseil.
Des mesures ont été prises contre les policiers responsables de ces actes, a-t-il poursuivi, tout en indiquant que, le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur Jacquemin Shabani Lukoo a été chargé de prendre des dispositions préventives pour que pareil dérapage ne se reproduise plus.
Dans la classe politique et sociale de la République démocratique du Congo, le débat sur la révision constitutionnelle et/ou son changement fait alimenter des débats, si à l’union sacrée (la plateforme Politique soutenant la vision de l’actuel président de la RDC) soutien cette démarche, l’opposition tout entière s’oppose à cette démarche qui vise, selon elle, à prolonger le mandat du président Congolais.
Fred MASTAKI Rex