Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, CSAC en sigle s’en va en guerre contre les médias et professionnels de médias qui se livreront à la campagne électorale précoce pendant cette période préélectorale en RD Congo.
Au cours de son assemblée plénière tenue en date du 15 décembre dernier à son siège à Kinshasa capitale congolaise, cet organe de réglementation a formellement interdit aux médias Congolais, aux chevaliers de la plume et communicateurs mais également aux acteurs politiques de se livrer à la campagne électorale précoce.
Selon l’esprit de son communiqué, le CSAC appelle les professionnels de médias à éviter tout message à rapport avec les actions visant la propagande des acteurs politiques. Aux médias, de ne pas procéder à la diffusion et publication des émissions, programmes ou magazines voire des communiqués de la campagne électorale précoce et aux acteurs politiques, de s’interdire tout message ou communication de la campagne électorale précoce à travers le les médias.
Tout en reconnaissant la liberté d’expression, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) fait savoir que, la campagne électorale est une activité politique reconnue par la constitution et les lois de la République, et qu’elle doit s’exercer strictement durant la période fixée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) organe compétant en la matière.
Le CSAC renseigne que tout professionnel de médias, communicateur et acteur politique qui se livrera actuellement aux messages et communication faisant la campagne électorale constitue une violation flagrante de la loi.
Pour le CSAC, tous les contrevenants seront poursuivis par la lois. Il faut noter qu’à décembre 2023, les Congolais seront devant les urnes pour élire le président, les parlementaires nationaux et provinciaux.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon