
Le dimanche 15 juin, lors d’une séance plénière à l’Assemblée nationale, le Président de cette chambre du parlement Vital Kamerhe avait annoncé que 318 personnes avaient été assassinées à Moba par des miliciens, sur la base d’un rapport transmis par le caucus des députés de la province.
L’armée Congolaise a formellement démenti cette information relayée par le président de l’Assemblée nationale de cette chambre basse.
Dans une vidéo diffusée lundi 16 juin, le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a rejeté avec fermeté ces allégations, les qualifiant de « fausses et dénuées de tout fondement ».
Le chiffre de 318 morts évoqué en territoire de Moba correspond à un bilan cumulé des atrocités survenues au cours des quatre (04) dernières années. Cette précision a été apportée, lundi 16 juin, par le caucus des députés nationaux du Tanganyika, lors d’un entretien avec la Première ministre Judith Suminwa, à la Primature.
« Nous avons insisté sur la question de la sécurité et précisé l’ampleur du drame en cours à Moba. Ce chiffre représente un cumul des violences subies par la population depuis bientôt quatre ans. L’essentiel est d’agir en urgence pour rétablir une paix durable dans notre province », a déclaré John Banza, chef de la délégation.
Dans un communiqué officiel signé par le chef de cabinet du rapporteur de l’Assemblée nationale, Philibert Kanika Sumbayi, le Parlement a reconnu une erreur : « Après vérification, ce nombre de victimes communiqué au président de l’Assemblée nationale […] est erroné ».
Fred Mastaki Rex