
Le président Sud-Africain, Matamela Cyril Ramaphosa a fait une déclaration ferme mardi 28 janvier 2025 sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, caractérisée par des combats intenses des éléments du M23-AFC de Corneille Nangaa, soutenu par le Rwanda de Paul Kagame, contre l’armée nationale Congolaise et les Wazalendo, dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.
Cyril Ramaphosa, a appelé toutes les parties au conflit à adhérer pleinement aux efforts diplomatiques actuels visant à trouver une solution pacifique, y compris le respect des accords du processus de Luanda.
« Nous devons faire taire les armes sur notre continent pour parvenir à un développement et une prospérité inclusifs », a suggéré le Président Sud-Africain.
« L’intégralité territoriale de la RDC doit être respectée conformément à la charte des Nations-Unies sur le respect de la souveraineté, de l’intégralité territoriale et de l’indépendance politique des autres États », a-t-il exigé.
Le Chef d’Etat Sud-Africain a, par ailleurs salué la position récemment adoptée par le Conseil de sécurité des Nations-Unies lors de sa scéance spéciale sur la situation en RDC, qui appelle à la cessation immédiate des hostilités, au renversement de l’expansion territoriale du M23, au retrait des forces extérieures de la RDC et à la reprise des pourparlers de paix dans le cadre du Processus de Naïrobi.
« Suite à la récente intensification des combats dans l’Est de la République Démocratique du Congo, l’Afrique du Sud a perdu 13 courageux soldats dévoués à leur mission et engagés en faveur de la paix. Les combats sont le résultat d’une escalade de la part du groupe rebelle M23 et des forces de défense rwandaises (RDF) qui affrontent les Forces armées de la RDC (FARDC) et attaquent les soldats de la paix de la maison de la SADC en République Démocratique du Congo (SAMIDRC) », a dit Matamela Cyril Ramaphosa.
A lui de préciser que, la présence militaire de l’Afrique du Sud dans l’Est de la RDC n’est pas une déclaration de guerre à l’encontre d’un pays ou d’un État. Les membres de la force de défense nationale Sud-africaine qui se trouvent en RDC participent aux efforts de la SADC et des Nations-Unies pour ramener la paix et protéger les milliers de vies qui sont constamment menacées par le conflit en RDC. Et que la présence des Forces de la SAMIDRC témoigne de l’engagement des États membres de la SADC à soutenir la RDC dans ses efforts pour instaurer une paix et une stabilité durables et, enfin de compte, créer un environnement propice au développement durable et à la prospérité.
Luc Lukandjila