
Dans un communiqué de presse rendu public le 17 mars dernier, le gouvernement de la République Démocratique du Congo se dit très satisfait par les nouvelles sanctions infligées aux différents gradés de force Rwandaise de défense (RDF), des entités économiques et de cadres du mouvement rebelle du M23-AFC.
Pour le gouvernement Congolais, ces sanctions de l’Union Européenne, qui arrivent après celles des États-Unis d’Amérique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada renforcent la conviction de la communauté internationale sur les responsabilités directes du gouvernement Rwandais dans la déstabilisation de la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC.
« Le gouvernement de la RDC salue les sanctions imposées par l’UE à l’Office Rwandais des mines « du pétrole et du gaz, et à la raffinerie d’or de Gasno. Ces sanctions constituent la première étapes dans la lutte contre le pillage des richesses premières de la RDC par le Rwanda », note le communiqué.
En autre, le gouvernement Congolais a déploré à travers ce communiqué, la mort de plus de 8 500 civils tués par les terroristes M23-AFC soutenu par l’armée Rwandaise RDF.
« En effet, les troupes Rwandaises ont délibérément violé l’intégralité territoriale de la RDC et sa souveraineté. Elles sont responsables de la mort de plus de 8 500 civils et d’autres crimes de guerre, des crimes contre l’humanité notamment les attaques sur les hôpitaux, le kidnapping des enfants, l’exécution sommaire et les violences sexuelles », lit-on dans ce document.
C’est ainsi que Kinshasa rassure le peuple Congolais qu’il reste résolument engagé dans le processus diplomatiques afin de parvenir à un règlement durable et pacifique du conflit qui perdure dans la région tel que recommander par la résolution 2773 du conseil de sécurité des Nations-Unies.
Rédaction