
Dans un démenti signé par le porte-parole du M23 en charge de la politique, réagissant par rapport à notre article publié sur le site de rtr-beni.net en date du 10 août 2022 selon lequel les rebelles du M23 exploitent le minerais à Kurimisyoni, l’objectif de son mouvement ne pas d’exploiter les minerais dans les zones sous leur contrôle mais plutôt de combattre la mauvaise gouvernance du régime Kinshasa.
Pour monsieur Kanyuka, porte-parole du M23, tous les sites miniers de la province du Nord-Kivu sont répertoriés au niveau de la division provinciale de mines et ne voit pas où Kurimisyoni à Jamba est répertorié parmi les sites miniers. Ceux qui maîtrisent bien la géologie et mine de cette contrée peuvent témoigner, ajoute-t-il.
Nulle part, c’est indiqué que Jomba, dans la chefferie de Bwisha en territoire de Rutshuru possède une mine où on extrait de l’or, poursuit le porte-parole du M23 en charge des questions politiques.
Pendant ce temps, Monsieur Aimé Mukanda Mbusa, notable du territoire de Rutshuru et défenseur des droits de l’homme continue à alerter l’opinion nationale et internationale sur la situation sécuritaire dans le territoire de Rutshuru où une partie reste occupée par les rebelles du M23.
A en croire notre source, sur quatorze (14) groupements que compte le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, quatre (4) groupements sont touchés par la guerre des rebelles du M23 soutenus par le régime de Kigali.
Ces groupements sont notamment : Jomba, Busanza, Bweza et Kisigari. Ces rebelles occupent plusieurs villages dont Bigera, Musongati, Gisiza, Kayenzi, Nyarubara, Bugusa, Kinyamahura, Runyonyi, Chanzu, Sabyinyo, Kibugut, Cheya, Chengerero, Basare, Kabindi, Ruvumbu, Mbuzi, Bugira, Kinihira, Shangi, Tanda, Rutsiro Nyabikoma, Kashari, Bikenke, une petite partie de Kanombe, Kazuba à 7 km du camp militaire de Rumangabo, une partie de Murore à quelques mètres de Cheng erronée ainsi que la cité de Bunagana.
Pour rappel depuis le mois de juin 2022 plus de 150.000 personnes ont fui leurs villages et se sont réfugiés les uns en Ouganda et d’autres dans des familles d’accueil dans des zones sous contrôle des FARDC.
Jacques Nzanzu Kapya