
C’est dans un communiqué officiel que l’organisation Agissons pour le Développement, l’Environnement et les Droits de l’homme (ADEDHO) appelle « urgemment le ministre national des affaires sociales, des actions humanitaires et de la solidarité nationale, monsieur le ministre délégué près le ministre national des affaires sociales, des actions humanitaires et de la solidarité nationale chargé des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables et monsieur le gouverneur militaire du Nord-Kivu de bien vouloir prendre des mesures nécessaires qui pourront épargner les dangers aux déplacés en cas des situations particulièrement aggravées ».
Elle cite par exemple un déplacé du site du bassin du Congo répondant au nom de Kamuzungu Sinibagiwe âgé de 30 ans, marié et père de cinq (5) enfants avait été acheminé au centre de santé connu sous l’appellation « chez Mugarura » par la suite des symptômes des maladies d’hémoptysie, rectorragie, hématurie.
« De son arrivée à l’hôpital, il avait été soigné en toute vitesse après avoir exigé à sa femme de payer une somme pour l’achat des médicaments « quand nous étions arrivés à l’hôpital on nous avait demandé de payer 50 USD pour l’achat médicaments sinon on n’allait pas soigner mon mari car l’hôpital n’avait pas les médicaments appropriés à ces maladies, c’est de là que j’étais obligée de donner la petite somme de franc de mon capital qui me servait en petit commerce pour nourrir ma famille ici à Goma » dixit sa femme s’exprimant en swahili », relate cette organisation.
Face à cette situation, l’ADEDHO invite les autorités « excepter toute autre aide apportée aux déplacés, mettre en place un hôpital qui accueillerait tous les cas de maladies très graves des déplacés avec leurs familles ayant un bon des soins gratuits ».
« Ces déplacés sont aujourd’hui victimes des atrocités par la suite de la guerre imposée par les terroristes M23/RDF contre la RDC. Ces derniers sont entrain de traverser un moment de calvaire dans leurs différents sites depuis la prise de leurs entités ou zones de provenances. Nonante pourcents (90%) de ces déplacés sont cultivateurs qui ont abandonné leurs champs en craignant de leurs vies », ajoute le document.
Paluku D.