Cette précision a été faite devant la presse, ce mercredi 19 mai 2021 à Goma, par le député provincial Jean-Paul Paluku Ngahangondi.
L’élu du territoire de Beni déplore la persistance des massacres des civils dans la région de Beni tout en condamnant particulièrement la mort du Sheikh Djamali Moussa tué par des hommes armés dans la soirée de mardi à Mavivi, au nord de la ville de Beni.
D’après l’honorable Ngahangondi, la région de Beni fait face à une guerre d’occupation de terre.
« Il n’y a pas une guerre sainte à Beni. Nous l’avons toujours dit que nous faisons face à une guerre d’occupation de terre. Aucune guerre dans laquelle on tue les innocents, ne peut être réputée sainte. Je me demande si ces soient disant islamistes djihadistes, après avoir tué tout le monde, qui intégreront leur religion? », s’est-il interrogé.
Dans la soirée de mardi 18 mai, le Sheikh Djamali Moussa, l’un des leaders religieux de l’islam dans la région de Beni; vice-président et porte-parole de la société civile du groupement Batangi-Mbau, a été abattu par des personnes armées, non loin de son domicile quand il revenait de la mosquée.
Son assassinat intervient près de deux semaines après celui du Sheikh Ali Amini, un autre leader de la communauté musulmane à Beni, tué par des hommes armés en pleine prière à la mosquée de Beni-Mupanda.
L’enterrement du Sheikh Jamali Mousa a eu lieu ce mercredi au cimetière des musulmans à Beni Rwangoma.
La rédaction