vendredi, mars 29

Massacre des civils en Ituri : plus de 50 fosses communes, 700 villages fantômes répertoriés dans deux territoires; le silence du gouvernement congolais et de la communauté internationale inquiète

Les territoires de Djugu et d’Irumu dans la province de l’Ituri restent toujours le théâtre de massacres des civils issus de la communauté Hema perpétrés par les miliciens présumés de la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO).

Dans un rapport dont la rtr-beni.net détient une copie, relève qu’à ce qui concerne la question sécuritaire à Djugu et Irumu, la communauté Hema principale cible de ces miliciens, a recensée en ce jour dans les territoires ci-haut cités et en ville de Bunia sept cent septante et quatre (774) villages détruits et cinquante sept (57) fosses communes qui laissent imperturbables les décideurs de différents niveaux.

Des milliers de personnes, dont la majorité sont des enfants déportés ou en refuge hors de leurs milieux de vie naturels. Leur situation est quotidiennement précaire, à côté d’un autre drame inacceptable est celui de l’errance et de la privation des enfants essentiellement Hema sans que cela n’interpelle la conscience des dirigeants Congolais.

Hormis les miliciens CODECO, les éléments FPIC et des sujets Hutu Banyabwisha sont cités dans ce crime de génocide et des crimes contre l’humanité, crimes non prescriptibles.

Le solution urgente à ces crimes est notamment :

  1. La restauration de l’autorité de l’Etat Congolais ;
  2. La constitution ou création d’un tribunal pénal de l’Ituri ;
  3. L’arrestation et le jugement de tous les auteurs intellectuels et matériels des crimes commis;
  4. Le redéploiement des Forces de sécurité et de Défense en tenant compte de la cartographie des bastions des groupes armés;
  5. Le remplacement des différents officiers militaires devenus des « Chefs coutumiers « au lieu d’exercer leur mission de protection;
  6. L’éclairage du pouvoir public sur la présence de près de 90.000 sujets Banyabwisha (Hutu d’origine douteuse) établis en chefferies des Bahema-Boga et des Banyali-Tchabi au sud d’irumu en Ituri, peut-on lire dans ce rapport.

Glorichev

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