
Une dizaine de cas des violences sexuelles faites à l’égard des enfants ont été documentés durant le mois de février 2025 à Biakato, chef-lieu de la chefferie des Babila-Babombi à près de 85 km au sud de Mambasa sur la RN 44, en territoire de Mambasa, province de l’Ituri, au Nord-Est de la RDC.
Ce chiffre a été livré dimanche 02 mars 2025 par John Tsongo, acteur de défense de droit de l’enfant dans la zone.
« Pendant ce seul mois de février 2025, une dizaine de cas des violences sexuelles ont été documentés à Biakato et la majorité de victimes de ces cas sont des enfants filles et quelques fois des garçons âgés de moins de 17 ans, ce qui entraîneraient à des mariages précoces par cohabitation en violation de certains textes légaux », dénonce John Tsongo.
Cet acteur de défense de droits des enfants dans le Babila-Babombi évoque trois causes qui sont la base de la montée en flèche de cas de violences sexuelles en chefferie des Babila-Babombi dont le divorce dans certaines familles, l’indiscipline des enfants et l’abandon des ménages par les parents pour les activités des champs aux environs de cette localité.
Notre interlocuteur indique aussi que deux filles originaires de Makumo qui étaient exploitées sexuellement dans une maison de tolérance à Biakato ont été prises puis encadrées par les responsables de l’association des vendeurs et fabricateurs de boissons locales dénommé, AVFAB en sigle.
Précisons que les auteurs de ces cas de violences sexuelles sont les civils adultes et quelques fois les hommes porteurs d’armes qui se volantilisent dans la nature après leurs salles besognes proférées aux filles de moins de 18 ans et du côté des boureaux civils, les uns jugent mieux faire un arrangement à l’amiable avec les familles des victimes. Pour les garçons, ceux-ci sont délaissés par les parents qui les font en être de responsable de ménages.
Ainsi John Tsongo invite la communauté à chaque fois dénoncer le cas de violences sexuelles et aux autorités compétentes à chaque fois délivrer les auteurs de la violence sexuelle à la juridiction compétente.
Yves Romaric Baraka