dimanche, juin 22

Mambasa : reprise d’activités Socio-économiques après trois jours de grève à Ndjiapanda-Bella

Les activités socio-économiques et scolaires ont repris jeudi 22 mai 2025 à Ndjiapanda-Bella, chef-lieu du groupement Mambembe, en chefferie des Babila-Babombi, Territoire de Mambasa, en Province de l’Ituri, au Nord-Est de la RDC.

Cette reprise intervient après trois (03) jours de grève sèche décrétés par la société civile locale afin de demander le relèvement des responsables de la PNC locale et le numéro 1 de l’Agence National des Renseignements accusés d’inefficacité dans les interventions, en cas d’incursion des bandits armés dans le domiciles des paisibles citoyens.

Il a fallu que l’administrateur policier du territoire de Mambasa, le Commissaire Supérieur Principal Matadi Muyapandi Jean-Baptiste puisse fouler le sol de Ndjiapanda-Bella l’après-midi du mercredi 21 mai 2025 à Njiapanda-Bella. À son arrivée, cette l’autorité territoriale a présidé une réunion avec le comité local de sécurité avant de s’entretenir avec la population locale sur la situation sécuritaire notamment précisément sur la levée de leur mouvement de grève.

L’autorité territoriale de Mambasa promet de répondre favorablement aux revendications de la population. Le commissaire supérieur principal Matadi Muyapandi Jean-Baptiste a appelé les habitants de ce groupement à collaborer avec les nouveaux responsables de la PNC et de l’ANR qui seront bientôt affectés dans cette entité.

C’est un sentiment de satisfaction pour les habitants de Mambembe Bella. Kambale Penzeli Philémon, Président de la société civile locale remercie l’autorité territoriale pour son esprit d’écoute.

« Nous sommes contents des ces échanges avec l’admnistrateur du territoire. Il nous a écouté puis il a promis répondre à la revendication de la population; c’est ainsi nous annonçons la levée du mouvement de grève », a dit Kambale Penzeli Philémon.

Notons que, cette grève initiée par la société civile de Mambembe a été respectée pendant ces trois (03) jours par la population afin de décrier la précarité de cas de vols mains armés, où depuis janvier à mai 2025, une dizaine de maisons ont été cambriolées où des milliers de capitaux emportés et des civils torturés et blessés.

Yves Romaric Baraka

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