samedi, décembre 14

Mambasa : la présence d’hommes armés non identifiés inquiète la population du groupement Bakaeku (CRDH)

La présence d’hommes armés non identifiés porteurs d’armes blanches et à feu détenant aussi des chiens dans plusieurs villages du groupement Bakaeku, en chefferie des Babila-Babombi, au Sud-Ouest de Mambasa, en Ituri inquiète l’ONG convention pour le respect des droits de l’homme CRDH/ Mambasa.

Dans une communication faite jeudi 14 novembre à la rtr-beni.net Monsieur Grâce Kakine, l’un des responsables de cette structure citoyenne, en chefferie des Babila-Babombi indique que, voilà près d’un mois maintenant ces hommes armés non identifiés sont visibles dans plusieurs villages de ce groupement.

La personne ressource affirme que, depuis l’installation de ces hommes armés sur place, on constate maintenant de cas de violations de droits humains dont assassinat des civils, extorsion des biens et autres.

« Nous déplorons l’occupation des plusieurs localités de Bakaeku par des hommes armés dont on ne connaît pas la vraie identité. Ce qui nous étonne, nous assistons maintenant aux assassinat des civils. On est déjà à une dizaine de civils tués dans des circonstances non élucidées », a dit Grâce Kakine.

L’ONG Convention pour le Respect de Droits Humains, antenne des Babila-Babombi demande aux forces conjointes FARDC-UPDF de traquer ces hommes armés et à la population civile de rester vigilante.

Soulignons qu’un corps sans souffle de vie d’un homme en décomposition très avancée a été découvert mardi 12 novembre 2024 à Boluho. Cette entité champêtre est située au village Bakpwakina, en groupement Bakaeku, chefferie des Babila-Babombi, en territoire de Mambasa. La victime serait tuée par des inconnus.

Notons voilà près de quatre (04) mois maintenant, les groupements des Bakaeku et Bangole, en chefferie des Babila-Babombi font face à l’activisme des hommes armés dont l’ADF et ses supplétifs. Toutefois, les forces conjointes FARDC-UPDF sont en alerte maximale afin de pacifier complètement la zone d’où certains villages sont déjà accessibles aux civils.

Yves Romaric Baraka

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