samedi, juillet 19

Mambasa : environ 5 cas de cambriolage documenté dans une semaine à Biakato (CRDH)

Des cas de perpétrés par des personnes à mains armées viennent de prendre une allure inquiétante à Biakato, chef-lieu de la chefferie des Babila-Babombi, en territoire de Mambasa, province de l’Ituri sur la RN 44.

D’après Ram’s Malikidogo de l’ONG Convention pour le Respect de Droits Humains (CRDH Mambasa) rien qu’en l’intervalle d’une semaine, environ cinq (05) cas de cambriolage armé ont été documentés.

Pendant ces cambriolages, les habitants se font dépouiller de leur argent par des hommes porteurs de tenues semblables à celles l’armée Congolaise.

Le récent cas a été vécu la soirée du mercredi 25 juin dernier où trois (03) éléments incontrôlés vêtus en tenue militaire ont cambriolé le domicile d’un opérateur économique acheteur de cacao du nom de Potelé, dans la chefferie des Babila-Babombi dans le territoire de Mambasa. Une somme d’argent équivalant à 3 000 dollars a été emportée.

Selon la Convention pour le Respect des Droits Humains, CRDH/Mambasa, un élément militaire incontrôlé qui s’est fait passer pour un déplacé, est arrivé chez la victime, le nommé Potele vers 16 heures, apparemment dans le but de faire la reconnaissance du lieu.

Il est revenu avec ses collègues pour effectuer leur opération de pillage, dénonce Ram’s Malikidogo, coordonnateur de la CRDH et défenseur des droits humains. Celui-ci exige l’arrestation de ces éléments le plus tôt possible, avant que la population ne s’en charge par la justice populaire.

« C’était vers 19h où Monsieur Potele un opérateur économique de son état, a été visité par des hommes vêtus en tenue militaire et porteurs d’armes qui ont chipé une somme équivalant à trois mille dollars. Nous sommes en train de déplorer cette recrudescence de l’insécurité dans la zone. Parce que c’est depuis une semaine que nous sommes en train d’assister à des cas de cambriolage dans différents coins. Dans l’intervalle d’une semaine, cinq cas sont enregistrés. Surtout, nous sommes en train de déplorer et condamner, un militaire bien connu et bien identifié qui circule dans des parcelles de la population pendant la journée, pour s’imprégner de la situation afin de revenir la nuit avec ses collègues pour commettre des actes de pillage. Nous demandons aux autorités de pouvoir arrêter ces militaires et le condamner avant que la population ne s’en prenne en charge parce que nous sommes déjà fatigués », alerte-t-il.

Du côté des autorités militaires basées à Biakato, aucune déclaration n’a été faite dans ce sens afin de contrecarrer la dénonciation de la CRDH face aux auteurs de cambriolage armé à Biakato qui pointe certains militaires incontrôlés.

Rappelons que ces mêmes éléments sont indexés dans plusieurs cas de cambriolage observés ces derniers temps dans la chefferie ou les cas de vol armé ont pris une vitesse de croisière.

Yves Romaric Baraka

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