Le 22 novembre 2024, l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique en République démocratique du Congo (RDC), Lucy Tamlyn, a participé à un atelier à Kinshasa réunissant des représentants du gouvernement, du secteur privé et de la société civile.
Cet événement visait à élaborer un plan d’action national axé sur les principes volontaires relatifs à la sécurité et aux droits de l’homme, établis en 2000 pour garantir que les entreprises des secteurs extractifs respectent les normes les plus strictes en matière de droits humains.
Ces principes encouragent notamment la formation des forces de sécurité et le développement de systèmes d’enquête sur les violations des droits humains. Étant donné que l’exploitation minière est cruciale pour l’économie Congolaise, ces enjeux sont particulièrement pertinents pour les communautés locales.
L’Ambassadeur a souligné les défis auxquels sont confrontés les acteurs miniers, notamment la gestion des invasions illégales de concessions et le respect des droits des travailleurs vulnérables. Les Principes volontaires visent à établir un dialogue entre l’industrie, les communautés et le gouvernement pour relever ces défis.
Lors de l’atelier, des progrès ont été réalisés vers la création d’un plan d’action national qui intégrera ces principes comme norme dans tout le pays. Ce plan vise à améliorer la protection des droits humains tout en favorisant un climat d’affaires attractif.
Tamlyn a également évoqué les problèmes de réputation auxquels la RDC fait face, qui freinent les investissements étrangers. En adhérant aux principes volontaires, elle estime que le pays peut créer un secteur minier plus stable et durable, bénéfique pour la population congolaise.
L’engagement à respecter ces principes pourrait transformer le paysage économique de la RDC et améliorer la vie de millions de Congolais.
Pascal Nduyiri