Dans toute sa diversité, la société civile de la province du Sud-Kivu s’est rencontrée jeudi 05 décembre 2024 à Bukavu se prononçant au sujet d’actualité, celui de la révision ou le changement de l’actuelle constitution Congolaise.
Pour la société civile du Sud-Kivu à sa décision finale, juge inopportun le débat sur la révision ou changement de la constitution en cette période.
« D’ailleurs la constitution actuelle ne prévoit pas de mécanisme de changement mais celui de la révision, article 218 de la constitution. l’Article 219 interdit toute démarche de la révision constitutionnelle lorsqu’une partie du territoire national est sous état de siège et c’est le cas actuel », écrit la société civile du Sud-Kivu.
Certes qu’à force de vouloir atteindre à tout prix le but de s’éterniser au pouvoir, le gouvernement peut lever l’état de siège sans régler le problème de l’agression Rwandaise et mettre fin aux affrontements dans les provinces de l’ituri, du Nord-Kivu et présentement au Sud-Kivu dans la partie Nord et Sud et celle Maniema, c’est irresponsable d’amener le chef de l’Etat à la dérive dictatoriale que l’UDPS a combattu plus de 30 ans à tout prix déverrouiller l’article 220 qui limite le nombre et la durée de mandats du Chef de l’Etat limité à cinq (05) ans renouvelables une seule fois et qu’on voudrait ramener à sept (07) ans », averti les forces vives du Sud-Kivu.
Et d’ajouter : « Ne touchez pas à notre constitution, mettez d’abord fin à l’agression Rwandaise, mettez fin aux conflits armés au Nord-Kivu, Sud-Kivu, et en Ituri, répondez à la grogne sociale en assurant des conditions de vie de travail décents à nos enseignants et autres agents de l’Etat, en mettant fin au pillage de ressources de la RDC et en instaurant une gouvernance au bénéfice de la population qui a décidé de donnée son pouvoir aux représentants que vous êtes ».
Selon cette structure, la révision de la constitution est constitutionnelle mais il n’est ni le moment ni l’opportunité. Les autorités du pays doivent plutôt changer la vie de Congolais et non la constitution.
Luc Lukandjila