
Les évêques catholiques préoccupés par l’aggravation de la précarité des conditions de vie de la population Congolaise se sont exprimés dans le cadre de leur session ordinaire tenue à Kinshasa du 07 au 10 octobre 2025.
Dans un message publié, exploité par rtr-beni.net, les évêques catholiques de l’Assemblée Épiscopale Provinciale de Kinshasa (ASSEOKIN) ont tiré la sonnette d’alarme face à la détérioration continue des conditions de vie des Congolais.
Les prélats, parmi lesquels le cardinal Fridolin Ambongo, dénoncent une insécurité persistante, une mauvaise gouvernance, ainsi qu’une justice défaillante qui accentuent la misère du peuple congolais. Dans ce document, ils dénoncent de même la dégradation des infrastructures routières, l’inaccessibilité aux soins de santé, la cherté de la vie, et la désespérance grandissante de la jeunesse plongée dans le chômage et l’oisiveté. Les évêques fustigent la montée de la consommation de drogues et d’alcools forts, notamment par les jeunes, vendus librement sans contrôle. Une situation qu’ils jugent « alarmante et destructrice pour l’avenir de la nation ».
Tout en reconnaissant certains efforts réalisés par les autorités Congolaises dans quelques domaines, les évêques estiment que ces actions demeurent insuffisantes vis-à-vis de l’ampleur des défis socio-économiques Congolais.
Pour solution, les prélats appellent à la mise en œuvre effective du « pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble », qui est une initiative conjointe de la CENCO-ECC, qui vise à renforcer la cohésion nationale et la solidarité entre peuples Congolais. Enfin, ils rappellent aux dirigeants Congolais leur devoir moral de gouverner pour le bien commun et exhorte à la population de rester unie, vigilante et engagée pour la construction d’une nation plus juste.
Luc Lukandjila