samedi, janvier 25

Ituri : une somme de 100 USD et une poule, une exigence aux familles pour récupérer leurs enfants qui s’adhéraient volontairement dans des groupes armés à Mambasa

Les enfants dont l’âge varie entre 12 à 16 ans ont adhéré volontairement et d’autres par force dans des groupes armés locaux qui se sont identifiés et s’installer dans la région de Biakato, territoire de Mambasa, en Ituri comme de Wazalendo.

Depuis leurs arrivée dans la région, ces groupes armés locaux sont accusés des plusieurs infractions dont des tracasseries de la population civile, vols des produits champêtres et exploitation illicite des minerais.

Le mois de novembre dernier, les acteurs de droits de l’homme avaient alerté sur l’adhésion massive des enfants mineurs dans ces groupes armés, en violation de la loi portant protection de l’enfant qui interdit les enfants d’adhérer dans les groupes armés.

Selon nos sources dans la région, les familles des enfants qui étaient déjà dans ces différents groupes armés ont été contraintes de payer une somme de 100 dollars Américains, une poule, 20 litre de la boisson ancestrale communément appelé dans la langue locale (Kasiksi) et d’autres accessoires par les leaders de ces groupes armés.

« Certaines familles ont même honoré leurs exigences. Malheureusement, leurs enfants n’ont pas été libérés, car sont toujours là. Nous demandons aux autorités compétentes de s’impliquer pour arrêter cette pratique des leaders de ces groupes armés locaux qui sont éparpillés dans la chefferie des Babila-Babombi », rapporte un défenseur des droits de l’homme dans ce territoire de Mambasa.

Il sied de vous appeler que, ces groupes armés locaux ont commencé à s’affronter entre eux, selon nos sources sécuritaires dans la région. Ces groupes armés se sont récemment affrontés suite un conflit entre eux qui reste à déterminer. Lors des leurs affrontements, des civils avaient été tués et d’autres blessés.

D’autres membres de ces groupes armés avaient tenté de s’installer à Mungamba, dans le territoire d’Irumu pour élargir leur zone de contrôle, chose qui n’a pas été facile pour eux car ils ont été traités non grata par les forces vives et certains acteurs politiques de la région.

Rédaction

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