
Le commerce du cacao est à la base de l’insécurité dans plusieurs champs des cultivateurs dans les territoire d’Irumu et Mambasa, dans la province de l’Ituri selon plusieurs sources dans la région.
Suite à cette situation Augustin Kaseraka acteur socio-politique a adressé le 30 septembre 2024 une lettre au gouverneur militaire de la province le Général Johnny Luboya N’kashama lui demandant de supprimer le commerce du cacao frais.
« Vous le savez, notre province traverse une période particulièrement difficile marquée par une recrudescence des actes des violence, la plus part liée au commerce illégal des Cacaos », peut-on lire dans ce document dont rtr-beni.neni.net détient une copie.
Dans cette lettre, cet acteur socio-politique a rappelé que des individus mal intentionnés se font passer comme acheteur du cacao ces individus arrivent même dans les champs de cultivateurs et s’en prennent à la population, des personnes ont déjà été tuées suite à cette pratique et occasionné le déplacement de la population semant aussi la terreur et l’insécurité dans les champs du cacao.
Il indique que cette mesure de suspension du cacao frais peut palier les problèmes de l’insécurité dans les territoires d’Irumu et Mambasa qui sont deux territoires où il y a plus des champs du cacao.
Cette suspension va également couper également les sources le source des finances pour certains groupes armés qui se sont laissés dans les pillages du cacao des cultivateurs.
Le commerce du cacao est toujours cité comme l’un des sources de l’insécurité dans les territoire d’Irumu, Beni et Mambasa pour régulariser cette pratique de l’achat illicite du cacao dans le territoire d’Irumu, l’administrateur du territoire le colonel Siro N’simba Jean avait interdit lors d’une réunion tenue conjointement avec l’administrateur du territoire de Beni aux acheteurs ambulants circuler pour chercher le cacao dans les champs des cultivateurs.
Dans cette réunion tenue à Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni il avait été décidé que chaque commerce ait une adresse avec les documents qui l’autorise de fonctionner. Trois (03) mois plus tard rien n’a été fait, des commerces ambulants circulent dans ces deux territoires sans être inquiéter ils continuent de circuler dans les champs des cacaos, ils se sont spécialisés à l’achat des Cacaos frais appelé communément « zododo ».
Prince Syaghenda