dimanche, juin 22

Ituri : “Près de 2.000.000 de déplacés dont 70% vivent dans des familles d’accueils, les besoins humanitaires à couvrir sont énormes” (ASDI-RDC)

L’organisation non gouvernementale action sociale pour le développement intégrale, ASDI-RDC s’est rendue à Bunia en province de l’Ituri pour évaluer les besoins humanitaires des déplacés des guerres internes.

Selon les humanitaires, contactés par la coordination de l’ONG ASDI-RDC mercredi 19 octobre 2022, la province de l’Ituri compte en elle seule 1 732 446 déplacés et occupe la première place humanitaire des provinces de la RD Congo.

« D’après notre constat, la province de l’Ituri dans l’Est de la RD Congo est la première qui compte beaucoup de déplacés de guerres au pays mais la réponse humanitaire y est insignifiante. Les besoins à couvrir sont tellement énormes« , a indiqué Jacques Kaharha Mbueki, coordonnateur de l’ONG ASDI-RDC à l’issu des échanges avec quelques gestionnaires des camps des déplacés et les déplacés dans des camps et familles d’accueil.

Dans sa mission d’évaluation, l’organisation non gouvernementale action sociale pour le développement intégrale, ASDI-RDC, s’est rendue dans deux sites qui abritent des déplacés autour de la ville de Bunia, notamment à Kigonze et l’Institut Supérieur Pédagogique de Bunia, à titre d’échantillons.

De manière générale, les déplacés ont besoin des vivres et non vivres, des soins médicaux, de la scolarisation des enfants, de l’assainissement des camps, des abris, des ustinciles de cuisine, et biens d’autres besoins nécessaires. Ces besoins sont les mêmes dans tous les 64 sites que compte la province de l’Ituri.

Des agences d’aides humanitaires apportent tant soit peu l’assistance mais qui est jugée insuffisante.

Il convient de noter que, plus de 1 732 436 déplacés que compte la province de l’Ituri, près de 70% vivent dans des familles d’accueils où leur prise en charge constitue un poids pour les communautés, qui du reste, sont appauvries par les effets de la guerre.

Bienvenu Katava

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *