Au lendemain de la décision de l’administrateur du territoire d’Irumu interdisant les passages de véhicules après 20 heures au niveau des barrières, la Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH)/ Irumu a exprimé ses satisfactions.
Cette organisation des droits humains a aussi salué l’arrestation des agents de la DGRPI commis à la barrière de pont Ituri qui perçoivent des taxes sans quittance variant entre 1000 FC a 2000 FC auprès des passagers de cet axe routier.
« Pour nous la CRDH Irumu, c’est un signal fort pour combattre l’impunité. Intervenant dans le domaine de la défense des droits humains, nous avons toujours dénoncé qu’il y a certains agents qui se mécomportent en demandant 1000 FC et 2000 FC aux usagers voire 20.000 FC auprès des propriétaires des véhicules en lieu et place de faire le contrôle des passagers afin de lutter contre toute infiltration. Nous pensons que cette arrestation servira de leçon pour les uns et pour les autres. Nous félicitons et encourageons l’administrateur militaire du territoire d’Irumu de continuer dans ce sens pour démanteler tous ces agents qui ternissent l’image du territoire d’Irumu particulièrement mais aussi de notre province en général, » a dit Christophe Munyanderu.
Notre personne ressource demande à la justice de faire un travail sans complaisance dans ce dossier conformément aux piliers du gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant général Luboya N’kashama Johnny qui combat les antivaleurs surtout dans les régies financières.
C’est ainsi la CRDH demande à l’autorité provinciale de l’Ituri qu’une audience foraine soit tenue à Komanda pour cette cause et que tous les complices dans cette affaire soient poursuivis par la justice.
A signaler que récemment, trois (03) présumés trafiquants d’armes ont été arrêtés à Komanda avec des armes. Ils provenaient de la ville de Kisangani pour Bunia.
Yves Romaric Baraka