Les activités socio-économiques sont restées paralysées vendredi 09 février, deuxième journée d’une série des journées « ville morte » initiées par les forces vives locales pour exiger la relève des militaires FARDC portant passant de couleur carotte et les éléments de la police qui se sont montrés incapables vis-à-vis de la recrudescence de l’insécurité dans cette cité frontière avec l’Ouganda.
Les portes des boutiques, magasins et autres maisons de commerce de commerce sont restées fermées ou mi-fermées, pareil pour les marchés des vivres et des non vivres qui n’ont ouvert que dans la soirée pour marquer d’une pierre blanche cette série de journées sans activités en vue de pousser les autorités à relever les forces de l’ordre et de défense affectées dans cette cité située en territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Selon Marcel Mbasa Musubao, président de la société civile du groupement Basongora, l’un de ceux qui ont appelé à la cessation des activités, si dans quelques jours, leur revendication ne trouve pas gain de cause, même les activités scolaires et douanières seront suspendues.
Les mouvements citoyens et les groupes de pression à l’instar de la LUCHA et les Indignés accompagnent cette mesure. Les militants de ces mouvements citoyens ont, dans un communiqué de presse, déploré la montée de l’insécurité à Kasindi.
La cité frontalière de Kasindi est devenue depuis un certain temps la cible des bandits armés qui signent des incursions nocturnes dans les domiciles des habitants, blessant, pillant et tuant parfois leurs cibles.
Serge Mulimani