Ils sont plusieurs villages du groupement Isale-Vuhovi dans la chefferie des Bashu en territoire de Beni qui sont actuellement abandonnés par ses habitants. Sont surtout les villages se trouvant dans la partie Nord-Est dudit groupement.
L’alerte émane du chef du groupement Isale-Vuhovi qui indique que ses administrés craignent les échanges des tires qui s’observent ces derniers jours entre l’armée congolaise et les groupes négatifs.
Dans une interview nous accordée ce mardi 2 novembre dans son office de travail sis à Vuhovi, le mwami Mbusa Kitawite Vusese, parle notamment des villages de Kahondo, Muvulya, Vusokoli, Isumba et Kighali, où plusieurs habitants ont déjà abandonné leurs maisons craignant pour leur sécurité. Cette autorité de base, fait savoir que c’est depuis les attaques des militaires FARDC contre la position des hommes armés qui seraient des maï maï et qui auraient déjà installé leur campement sur la colline de Kalambi se trouvant vers Vusokoli que ses habitants ont vidé leurs villages. Ils se dirigent vers les entités jugé sécurisé, a-t-il fait savoir.
‘‘La population est en souffrance parce-que les milieux comme Muvulya, Kahondo sont vidés de ses habitants suite à l’insécurité. Sur la colline de Kalambi se trouvant vers Vusokoli il y a un groupe d’hommes qui s’y est déjà installé. Alors les militaires FARDC y partaient pour le déloger. C’est qui était à la base d’une psychose dans le chef de la population. Chacun se dirige dans une zone qu’il juge calme et nous ne savons plus comme protéger la population’’, a-t-il indiqué.
Tout en condamnant cette situation, notre interlocuteur a profité de cette occasion pour sensibiliser ses administrés à se désolidariser d’avec les groupes négatifs. Mbusa Kitawite pense que si les familles ayant des membres de ces groupes rebelles s’engagent à sensibiliser leurs enfants de quitter la brousse, cela contribuerait tant soit peu à la pacification de cette entité coutumière.
‘‘Il est très important que si un parent a un enfant membre de ce groupe rebelle, qu’il le sensibilise pour quitter la brousse. Nous ne devons pas seulement nous limiter au partage de la nourriture. Réfléchissons également au bon encadrement de nos enfants. S’ils veulent libéré le pays qu’ils s’enroulent dans l’armée régulière’’, a-t-il ajouté.
Il sied de noter que la journée, certains habitants des villages cités ci-haut sont visibles dans leurs habitations, alors que les soirs ; ces derniers jugent mieux de quitter leurs maisons craignant toute sorte éventualité de l’ennemi.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon