
L’association des Élèves et Étudiants Ressortissants d’Oïcha et des Environs (AEROE) a fait part mercredi 02 octobre 2024, de son chagrin face au tournant que prend les tueries des personnes dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Dans un message rendu public à l’occasion du dixième (10éme) triste anniversaire des massacres perpétrés par les rebelles terroristes des Forces Démocratiques et Alliées (ADF), l’AEROE appelle les autorités, la communauté internationale et la population Congolaise à des actions concertées pour mettre un terme à l’impunité.
« Nous réaffirmons notre engagement en faveur de la paix, de la justice et du respect des droits de l’homme. Nous appelons à une action concertée de la part des autorités, de la population et de la communauté internationale pour mettre un terme à l’impunité », lit-on dans ce message écrit.
Par ailleurs, l’AEROE déplore que la situation continue des tueries dans la région de Beni affecte la scolarité et la vie socio-économique des habitants de la région, à fortiori les Élèves et les Étudiants dont les parents ont été chassés de leurs champs par les ADF.
« Cette situation continue à affecter négativement nos cursus scolaire et académique, faute des frais car l’unique ressource des revenus de nos parents reste le champ, mais actuellement occupés par les sanguinaires ADF, causant l’abandon des études de plusieurs parmi nous », ajoute ledit communiqué.
Pendant ce temps, l’AEROE sensibilise pour l’immortalisation de ces événements atroces afin de rendre hommage aux victimes, et de ne jamais oublier que la paix et la sécurité est un droit.
« Nous ne pouvons pas rester silencieux face à de tels actes barbares, nous devons agir, et nous mobiliser pour que ces atrocités ne se reproduisent plus jamais », poursuit la même source.
Le 02 octobre de chaque année à partir de 2014, les habitants de la région de Beni se souviennent des tueries de masse perpétrées par les rebelles et terroristes de l’ADF qui sont responsables de la mort de plusieurs milliers de personnes et de la disparition de plusieurs centaines d’autres sans compter des biens ou/et des maisons pillé(e)s et incendié(e)s.
Serge Mulimani