Des Enseignants de la RDC auraient marqué d’une pierre blanche leur mouvement de grève décrété depuis le 02 septembre 2024, date de la rentrée scolaire, s’ils avaient pu partir sur les mêmes revendications pour pousser le gouvernement à améliorer tant soit peu leurs conditions salariales.
Deux (02) semaines après le déclenchement de la grève, des syndicats des Enseignants se sont montrés divisés. Si pour les uns le gouvernement Congolais a répondu à leurs revendications en augmentant leur salaire d’une somme de cinquante mille francs congolais (50 000 FC) et en payant la prime de gratuité pour les Enseignants du primaire, il n’en est pas le cas pour les autres, eux qui réclament un salaire mensuel équivalent à cinq cent (500) dollars américains.
Dans une déclaration commune rendue public dimanche 15 septembre, l’Union des Syndicats des Enseignants Craie en Mains qui réunit le SYNEP, SYNECAT, SYNAPE et SYNEEPP, fait savoir qu’elle a décidé de la reprise des activités scolaires dès ce lundi 16 septembre 2024 en conséquence de la réponse favorable du gouvernement qu’elle a constatée.
Par contre, d’autres syndicats comme le SYECO hésitent à appeler ses membres à reprendre les activités scolaires au motif que la réponse attendue du gouvernement était l’évaluation du salaire de l’Enseignant à cinq cents (500) dollars américains.
Face à cette confusion, il est difficile de s’attendre à une levée concertée de la grève de ce mouvement grève. Quoiqu’il en soit, la reprise des activités, par une partie des grévistes favoriserait la levée de ce mouvement qui nuit à la scolarité des apprenants, à fortiori ceux des écoles primaires publiques.
Serge Mulimani