lundi, mars 24

Goma : une femme et ses deux enfants périssent dans un incendie à Katoyi

Trois (03) personnes d’une même famille ont péri dans un incendie qui s’est produit la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 octobre 2024 au quartier Katoyi, sur Avenue Rusoma dans la commune de Karisimbi, en ville de Goma. Il s’agit d’une femme et ses deux enfants. Le feu a commencé à brûler à partir de 23 heures, lorsque les victimes dormaient.

Au total, trois (03) maisons ont été complètement consumées et sept (07) autres ont été détruites pendant l’intervention de la jeunesse, avant l’arrivée de la protection civile.

D’après des informations concordantes, l’origine du feu serait le réchaud sur lequel on préparait les haricots dans une marmite.

« Nous avons vu 3 corps sans vie calcinés dans une maison en planches dont une Maman d’une trentaine d’années et ses 2 enfants. L’incendie a été causé par un réchaud sur lequel la défunte mère a mis des haricots la nuit et qui malheureusement ils ont tous dormi. Ils n’ont pas été à mesure de surveiller la cuisine qui a ensuite produit du feu suite à l’insuffisance de l’eau dans la marmite. Nous comme protection civile avons d’abord sauvé les vies des voisins qui étaient exposés au danger du feu d’où les voisins. Ensuite, nous avons sauvé plusieurs bien matériels », a indiqué Kambere Kavatsawa Exaucé moniteur sapeur pompier à la protection civile du Nord-Kivu à la mairie de Goma.

C’est grâce à l’intervention d’une équipe de la protection civile, appuyée par la population locale que d’autres maisons ont été épargnées de la propagation du feu.

Par cette occasion, la protection civile appelle les habitants à rester vigilante et à contacter en temps réel ce service habilité.

« Nous Protection Civile, appelons la population de s’approprier les deux numéros verts que nous utilisons pour afin chaque fois remonter les alerte en temps réel. 0999900405 et 0828100001 sont les numéros qui reçoivent des appels même quand l’émetteur n’a pas des crédits », exhorte Kavatsawa Exaucé.

Il sied de noter que sur place, plusieurs ménages restent sans abris d’où la nécessité de leur venir en aide.

Jocel Biryeka

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