
Un conducteur d’un véhicule automoteur a été fusillé par un élément de la police l’après midi du mardi 11 octobre 2022 sur avenue de la frontière au quartier Katindo dans la commune de Goma, en ville touristique, chef lieu de la province du Nord-Kivu. La scène s’est déroulée au cours d’une opération du recouvrement forcé de véhicules au cirovincial. À bord d’un véhicule marque Noah, le conducteur s’est heurté à une barrière de policiers de la circulation routière affectés pour les activités du bouclage, où une petite dispute a surgi.
D’après nos informations, le policier a tiré à bout portant sur la personne prénommée Amisi d’une trentaine d’années, qui a été vite conduite dans une structure sanitaire où elle a succombé de ses blessures au debut de la soirée.
Situation que condamne le conseil local de la jeunesse.
“Nous sommes entrain de dénoncer cet énième cas de dérapage constaté dans le chef de certains éléments de l’ordre qui sont censés nous sécuriser et procéder à l’arrestation de ce policier avant tout autre procédure,” a déclaré Jules Ngeleza président du conseil communal de la jeunesse de Goma.
Selon des sources indépendantes, l’auteur de ce meurtre a été arrêté par les services compétents.
De l’autre part, l’organisation de défense des droits de l’homme Afrika Amani émet le vœu de voir l’auteur être déféré devant la justice.
Par ailleurs, cette organisation plaide pour la levée de ce bouclage. Joint par la rédaction de rtr-beni.net, Théoneste Bahati, chargé de communication au sein de cette organisation humanitaire a dit qu’il est temps au gouvernement Congolais de proclamer la province du Nord-Kivu, une zone sinistrée.
« Nous condamnons ce meurtre et exigeons que l’auteur soit déféré immédiatement devant la justice. Nous exigeons la levée immédiate du bouclage. Que la province du Nord-Kivu soit proclamée une zone sinistrée, car la province est non seulement sous état de siège mais aussi en proie d’insécurité et agression. Une zone sinistrée n’a pas des recettes. Comment les populations civiles affectées par l’agression peuvent avoir l’argent? », s’est-il interrogé.
Jocel Biryeka, depuis Goma
Merci à la Radio Télévision Rwanzururu de chaque fois nous tenir informés de ce qui se passe sur l’étendue de notre pays.
Le mariage civilo-militaire ne marchera jamais aussi longtemps que les forces de l’ordre ne comprendront pas que l’arme n’a jamais été le seul moyen répressif en cas de non-respect de la loi ou autres situation n’ayant trait avec la geurre. Que notre gouvernement s’assure également de recruter au sein de l’armée et police des personnes au sens éthique et moral droit.