
Il s’observe la hausse de prix du transport en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, depuis vendredi 20 octobre 2023. Les chauffeurs du transport en commun, tout comme les taximen motards expliquent celà, par la carence en carburant. Ce, suite à l’observance d’un arrêt de la fourniture en ce produit depuis vendredi 21 octobre, sur toute l’étendue de la province.
Un litre d’essence qui coûtait soit 3500 FC à la pompe se vend aujourd’hui entre 4000 et 5000 FC, situation qui impacte négativement sur le travail des citoyens.
« Le prix de carburant est trop cher. Lorsque nous achetons ce produit à un prix trop cher, il nous est difficile de transporter un client à un prix moins cher, parce que nous n’allons pas bénéficier. Nous ne trouvons pas du carburant facilement, car les gens de stations services ne fonctionnent pas. Si celà perdure, nous risquons de manquer comment travailler« , s’est confié à la rédaction de rtr-beni.net un taximan motard.
Pendant ce temps, le président de l’association des opérateurs économiques du Nord-Kivu explique cette situation par des difficultés auxquelles font face les revendeurs des produits pétroliers liées à l’approvisionnement.
Évoquant le taux de change dont la crise économique que connaît le pays, Providence Muhiga estime que le gouvernement Congolais doit songer à la nouvelle structure des prix des produits pétroliers, ainsi que le paiement des pertes et manque à gagner qu’ils ont encaissés depuis septembre 2023.
« Nous venons de faire plus de trois mois si pas plus, entrain de réclamer qu’on change la structure des prix. La dernière quand elle est sortie, elle est sortie avec un taux de change de 2.200 FC pour un dollar américain. Aujourd’hui, si vous n’avez pas 2.600 ou 2.700 FC, vous n’aurait pas le dollar. Sur le marché international là où nous allons nous approvisionner, il ya eu augmentation du prix de 30 %. Nous avons informé l’autorité qu’aujourd’hui, il est difficile de renouveler les stocks et qu’on ne peut plus continuer à vendre en perte. Nous attendons la réaction de l’autorité. Nous étions en contact avec Kinshasa, ils nous ont rassuré ce point était mis à l’ordre du jour dans le conseil des Ministres et ça été débattu, nous pensons que d’ici là, il y aura une solution« , a-t-il indiqué.
Depuis vendredi 21 octobre, des stations services dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu ont cessé à fonctionner, occasionnant ainsi des inconvénients dans le secteur de transport.
Jocel Biryeka, depuis Goma