mardi, avril 23

Goma: des porteurs d’armes à feu tuent deux personnes à Bujovu

Deux (2) civils ont été abattus par des hommes armés non autrement identifiés la soirée du vendredi 31 Mars 2023 sur avenue Bunyerezo, dans le quartier Bujovu, commune de Karisimbi en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

La scène remonte aux environs de 19 heures, heures locales, non loin de l’endroit communément appelé “Bitanke maman Olive”, près de l’aéroport international de Goma.

Parmi les victimes figure Armand Babone, un jeune entrepreneur en télécommunication, qui est décédé sur-le-champ, après être criblé de coups de balles. La deuxième victime est un taximan motard, selon le conseil communal de la jeunesse en commune de Karisimbi.

« À 19 heures, les inciviques ont tiré sur deux paisibles citoyens dans l’avenue Bunyerezo, au quartier Bujovu. L’un répondant au nom de Armand Babone est mort sur-le-champ et le motard est décédé aussi. Nous nous posons la question, qui est entrain de fusiller la population à Goma, toujours sous l’œil impuissant de ceux-là qui sont censés sécuriser les paisibles populations ? » , s’interroge Claude Rugo, président de la jeunesse de Karisimbi.

Cette autorité juvénile s’inquiète de la montée de l’insécurité dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

Pour faire face à cette situation, notre interlocuteur demande aux autorités compétentes de s’impliquer le plutôt possible, ce, en collaboration avec la population.

« La ville de Goma est entrain d’accueillir les déplacés venant de Rutshuru, de Masisi. Ils arrivent à Goma, ils commencent à passer la nuit sous les crépitements de balles, sous fusillades, sous les phénomènes de cambriolages et d’assassinat. On en a assez. Les autorités Urbaines sont censées de mettre toutes les batteries en marge toujours en collaboration avec la population, parce que de notre côté, on est déterminée« , a déclaré Claude Rugo.

La même situation est signalée dans le territoire voisin de Nyiragongo, où des cas de cambriolages, tueries sont rapportés par les structures de la société civile. Sur place, les autorités sont appelées à renforcer l’effectif des éléments de forces de sécurité.

Jocel Biryeka, depuis Goma

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