La nouvelle société civile congolaise a, dans un rapport publier mercredi 26 mars 2025 un nombre de 12 millions des civils déjà massacrés particulièrement dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Ce rapport est publié à quelques jours de la commémoration du génocide Rwandais où ce pays se souvient de la guerre du 07 avril 1994.
Selon la nouvelle société civile Congolaise, ce rapport rappelle au monde entier qu’il y a aussi un génocide au Congo et que les victimes ont besoin de la justice.
« En cette date du 07 avril alors que le monde commémore le génocide Rwandais, nous rappelons avec force le génocide oublié du peuple Congolais où plus des 12 millions de nos compatriotes ont déjà été massacrés dans une indifférence totale », a indiqué la nouvelle société civile Congolaise dans sa déclaration du 26 mars 2024 à Kinshasa.
Elle ajoute que des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des violations massives des droits de l’homme sont commis en toute impunité particulièrement en l’Est de la RDC depuis des décennies et charge les pays voisins dont les Rwandais, l’Ouganda et le Kenya.
La même source renseigne que, ces trois (03) pays cités participent activement à la déstabilisation de la RDC et sont responsables de massacres, violences sexuelles de masse, pillages systématiques de ressources naturelles et destruction de la communauté Congolaise.
Cette structure de la société civile dit détenir des preuves accablantes et exige la création immédiate d’un Tribunal Pénal International afin de traduire en justice les responsables politiques et militaires impliqués dans ces atrocités et mettre fin à l’impunité en RDC.
Par ailleurs, la NSCC appelle tous les Congolais, Africains et défenseurs des droits humains à se mobiliser massivement pour exiger justice aux victimes du génocide Congolais oublié.
Vers la fin du mois de février de cette année en cours, Kinshasa avait accueilli le procureur général de la Cour Pénal International (CPI).
Selon le procureur général Karim A. Khan, cette visite l’avait permis de s’enquérir des crimes commis en RDC et avait souligné son engagement à intensifier l’action de la CPI en vue de rendre la justice aux victimes et amener les auteurs à rendre des comptes aux victimes de la guère particulièrement à l’est de la RDC.
Il avait dit compter sur le soutien des victimes, des représentants de la société civile, des communautés touchés et les autorités Congolaises.
Prince Syaghenda