
Alors que la partie Est de la RD Congo est ravagée par des exactions imputées au M23 et à l’armée rwandaise, la Ministre des Droits Humains, Maître Chantal Chambu Mwavita, est en première ligne à Genève, où elle séjourne pour le moment.
Elle a remis un rapport accablant aux instances onusiennes, documentant des crimes graves : exécutions sommaires, viols collectifs, enrôlement d’enfants, déplacements forcés. Ces actes, soutient Kinshasa, relèvent d’un projet criminel systématique.
« Le monde ne peut plus détourner les yeux. Ce ne sont plus des affrontements, mais une stratégie de terreur contre les civils », a déclaré la Ministre.
C’est ainsi que, celle-ci appelle à : la mise en œuvre de la résolution 2773 ; la saisine rapide de la CPI ; un mécanisme spécial pour la RDC, comme cela a été fait pour d’autres crises.
Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a confirmé la gravité des faits, évoquant une « offensive indiscriminée » du M23 sur Goma en janvier dernier.
La RDC demande justice pour les victimes, et exhorte la communauté internationale à cesser de ménager Kigali au nom d’intérêts géopolitiques.
Dodo MATHE