jeudi, décembre 5

Fizi : voulant finir sa libido mais en vain, un homme armé a blessé une femme au cou moyennant un couteau à Mboko (Société Civile)

La société civile coordination territoriale de Fizi dénonce un cas de violence sexuelle ratée d’un homme qui voulait se satisfaire sexuellement mais sans succès aux environs de 3heures du matin du samedi 23 novembre 2024 à Mboko, chef-lieu du groupement des Babungwe-Nord, secteur de Tanganyika, en territoire de Fizi, au Sud-Kivu.

Selon Sami Bin Amimu, Vice-President du Bureau de Coordination de la société civile forces vives du territoire de Fizi dans son message d’alerte publié, dénonce que la même au nom de Machozi Nura âgée de 30 ans et mère de quatre (04) enfants a été visitée par un incivique en arme blanche dans son domicile.

À l’en croire, cet homme armé a mis le couteau sur le cou de cette dame en lui forçant l’acte sexuel mais en vain. La pauvre victime a usé toutes ses forces en poussant des cris aux voisins jusqu’à ce que le bourreau l’a blessé par le couteau sur à sa main gauche.

« Le bourreau a réussi à emporter avec lui le téléphone Android marque Itel de la victime avant de se volatiliser dans la nature », écrit Sami Bin Amimu.

À lui de signaler que trois (03) autres maisons ont été la cible des bandits porteurs d’armes blanches qui ont réussi à leur tour à emporter une importante somme d’argent et des biens matériels dans le sous-village Mboko cité 5, aux environs de 1 heure de la même nuit.

La société civile du territoire de Fizi s’étonne de la recrudescence de l’insécurité dans plusieurs localités de son territoire sous l’œil impuissant des autorités tant civiles, militaires que policières qui semblent oublier leur mission régalienne qui est la protection des civiles et de leurs biens.

Cette société civile condamne avec dernier souffle d’énergie ce comportement incivique et demande aux services de l’ordre et de sécurité de mettre hors l’état de nuire tous ces malfrats présumés auteurs de ces cas d’insécurité.

Pour rappel, la nuit du jeudi aux environs de 19 heures, une femme de troisième âge a été fusillée par des inconnus armés puis mourir sur-le-champ chez lui à la maison. Par ailleurs, un jeune tué de même par des inconnus armés dans la ville de Baraka la même nuit aux environs de 22heures passés. Cette montée en flèche de l’insécurité est à la base de divers commentaires au sein de la communauté.

Luc Lukandjila

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