Lebon Kevin Nkosso l’avait remporté au deuxième tour face à Aimé-Pascal Mongo, 10 voix contre 8 sur 18 votants.
« Les opérations de vote s’étaient bien déroulées mercredi 29 mai 2024 à Inongo », avait estimé la CENI.
Contre toute attente, les partisans du candidat malheureux, mécontents de ce résultat, ont organisé des manifestations.
Véhicules caillassés, résidence du gouverneur élu vandalisée avant qu’il ne soit exfiltré par les forces de l’ordre vers un lieu sûr.
« Une requête ficelée, depuis Kinshasa, dans les officines des hommes d’affaires puissants ressortissants du coin a été déposée à la Cour d’appel de Maï-Ndombe », dénonce-t-on, au micro de Barick Buema de Top Congo FM.
L’idée est d’obtenir l’annulation de ce scrutin « parce qu’ils ont peur de perdre les pieds dans cette partie du pays où ils tirent des millions grâce à la vente du crédit carbone ».
Lebon Nkoso Kevani et Aimé Pascal Mongo sont tous deux membres de l’Union sacrée.
Interfédéraux de leurs partis respectifs à Maï-Ndombe, ils se sont, pour des raisons stratégiques, présentés comme candidats indépendants.
Le gouverneur élu est de l’APOCM, parti de Abdon Etina, qui compte six (06) élus au sein de l’Assemblée provinciale de Maï-Ndombe.
Par contre, le candidat malheureux est issu de CENAR, qui n’a que quatre (04) députés provinciaux.
Une coalition entre APOCM et UDPS/Tshisekedi (2 élus), AFDC-A (1 élu) et un autre élu ADPU a permis à Lebon Nkoso Kevani de se faire élire.
Par contre Aimé-Pascal Mongo de CENARC avec quatre (04) élus s’est allié à l’ACP-A trois (03) élus et un chef coutumier.
En attendant le verdict, le premier président de la Cour d’appel de Maï-Ndombe est placé devant ses responsabilités.
« Il a le choix entre faire plaisir à des individus et prendre date avec l’histoire en préservant la paix ».
Bienvenu Katava